Inspiré et marqué par les idées d’Abdullah Öcalan ainsi que par la lutte du mouvement de libération kurde qui repose sur la libération des femmes, l’écologie et la démocratie radicale, un mouvement révolutionnaire est en train de s’organiser au Rojava pour mettre fin à la modernité capitaliste.
En passant d’une coexistence libre et écologique dans la société naturelle, fondée sur le respect, la solidarité et l’altruisme, à une société construite sur la base des hiérarchies, des classes et de la domination, les gens se sont aliénés non seulement les uns aux autres, mais aussi de la nature.
La terrible pauvreté expérimentée par une grande partie de la population mondiale, l’incapacité du système capitaliste à répondre aux besoins vitaux des personnes et l’extraction incessante et arraisonnée des ressources naturelles mettent à jour les mensonges qui gisent derrière ces promesses.
L’exploitation de la nature et de l’humanité pour maximiser les profits d’une poignée de personnes n’a pas de limite morale. Le statut social est défini par le pouvoir et la richesse. L’égoïsme et la cupidité sont devenus des vertus.
La nature est devenue une matière inanimée qui pouvait être travaillée, divisée, mesurée, examinée et contrôlée – une ressource qui a tout au plus un prix, mais pas de vie.
Une politique qui ne combat pas seulement les symptômes, mais qui reconnaît que la crise écologique et la crise sociétale sont étroitement liées.
La démocratie est l’antithèse de l’État.