Le fait d'avoir fini le roman me rassure, c'est comme si je m'éveillais d'un cauchemar. Je me demande quelle impression je vais en avoir quand j'aurai à corriger les épreuves de page, est-ce que le lecteur soupçonne que j'oublie tout ce que j'écris ? En tout cas bon débarras, un roman de plus, une avance de plus. Mon éditeur va dormir tranquille au moins pendant une semaine jusqu'à ce qu'il m'en exige un autre. Peut-être il n'osera plus, il aura peur que la prochaine fois je le tue pour de bon.