Que les autres soient beaux ou laids, bienveillants ou cruels, ce sont tous des êtres sensibles comme nous. Et comme nous, ils veulent être heureux et ne pas souffrir, ce à quoi ils ont droit au même titre que nous. En reconnaissant que tous les êtres sont égaux dans leur aspiration et leur droit au bonheur, on éprouve à leur égard un sentiment d'empathie qui nous rapproche d'eux. En nous accoutumant à cet altruisme impartial, on finit par éprouver un sentiment de responsabilité universelle.