Fréquemment avancé, le chiffre d’une proportion d’un tiers de faux en circulation sur le marché de l’art demeure, évidemment, invérifiable. Il est probablement exagéré en matière d’art occidental ancien et, à coup sûr, sous-estimé lorsque l’on touche à des domaines plus spéculatifs et où la contrefaçon des objets se heurte à moins de difficultés techniques (nul n’ignore qu’il est plus facile de contrefaire de manière acceptable un Miró qu’un Rembrandt, lequel a pourtant été abondamment contrefait...).