Quand il fera vilain temps, je pourrais relire de vieilles lettres.Tout doucement.Avant de les brûler.En écoutant ce qu'elles remuent en moi.Pour ça. Il faut un feu et une cheminée. Une nuit très noire derrière les volets bien clos.Hum...je parle, je parle, je fais la fière.Et je ne détruis jamais rien.Je remets soigneusement dans le carton à chaussures.Sans pitié pour mes héritiers. J'essaierai encore cette année.
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