Parfois, pour aimer les gens j'essaie de la imaginer enfants, des grands yeux, des grands cils, encore tout nimbés d'innocence immaculée, jouant silencieusement sur des marches d'escaliers avec des Playmobil ou des Barbie, se créant tout un univers pour fuir l'agressivité du monde extérieur, je tente de provoquer chez moi une bienveillance auto-immune, d'aller chercher au plus profond de mon ventre puisqu'elle ne m'apparaît pas naturellement.