Nationalité : France
Né(e) à : Paris , 1801
Mort(e) à : Bon-Encontre , le 26 mars 1881
Né(e) à : Paris , 1801
Mort(e) à : Bon-Encontre , le 26 mars 1881
Biographie :
Enseignante à Saint-Denis, elle participe en 1823 aux concours de l'Académie des Jeux floraux où elle remporte des prix.
Elle publie son recueil de poèmes Soupirs poétiques en 1833 qui obtient un prix de l'Académie française en 1842.
Elle étudie par ailleurs la statuaire et écrit des mémoires historiques, dont une monographie sur les statues de la cathédrale de Chartres, et surtout une histoire de l'abbaye de Saint-Denis. Pour des revues d'art et d'archéologie, elle écrit également des études sur les emblèmes bibliques et le symbolisme en architecture.
Elle passe sa retraite au château de Castelnoubel où elle tient salon et écrit des poésies mélancoliques et religieuses.
Enseignante à Saint-Denis, elle participe en 1823 aux concours de l'Académie des Jeux floraux où elle remporte des prix.
Elle publie son recueil de poèmes Soupirs poétiques en 1833 qui obtient un prix de l'Académie française en 1842.
Elle étudie par ailleurs la statuaire et écrit des mémoires historiques, dont une monographie sur les statues de la cathédrale de Chartres, et surtout une histoire de l'abbaye de Saint-Denis. Pour des revues d'art et d'archéologie, elle écrit également des études sur les emblèmes bibliques et le symbolisme en architecture.
Elle passe sa retraite au château de Castelnoubel où elle tient salon et écrit des poésies mélancoliques et religieuses.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9licie_d%27Ayzac
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Citations et extraits (2)
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LE NID
Arbres hospitaliers, prêtez-leur vos ombrages.
Sur eux avec amour penchez vos bras amis ;
Non, par moi vos secrets ne seront pas trahis,
Et, seule chaque jour, rêvant dans ces bocages,
Je viendrai visiter sous vos légers feuillages
L’asile où j’ai compté quatre faibles petits.
Arbres hospitaliers, prêtez-leur vos ombrages.
Sur eux avec amour penchez vos bras amis ;
Non, par moi vos secrets ne seront pas trahis,
Et, seule chaque jour, rêvant dans ces bocages,
Je viendrai visiter sous vos légers feuillages
L’asile où j’ai compté quatre faibles petits.
Doux travaux, plaisirs purs, plaisirs de la famille !...
Soupire en les quittant, soupire, jeune fille !
Ces jours si près encor sont les jours d'autrefois,
Et tu vas maintenant passer sous d'autres lois.
Rentrons ! de ton hymen la journée est finie :
Tes parents attendris en pleurant t'ont bénie ;
Ils se retirent seuls... ne les appelle pas ;
De ton maître nouveau, soumise, suis les pas,
Mais dis, en franchissant le seuil de ta demeure :
"Ma liberté fut douce, et vaut bien qu'on la pleure !"
Soupire en les quittant, soupire, jeune fille !
Ces jours si près encor sont les jours d'autrefois,
Et tu vas maintenant passer sous d'autres lois.
Rentrons ! de ton hymen la journée est finie :
Tes parents attendris en pleurant t'ont bénie ;
Ils se retirent seuls... ne les appelle pas ;
De ton maître nouveau, soumise, suis les pas,
Mais dis, en franchissant le seuil de ta demeure :
"Ma liberté fut douce, et vaut bien qu'on la pleure !"
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