Raphaël, sensible aux marques d’admiration que lui prodiguaient les souverains, dut être touché plus encore par un témoignage qui prouvait la valeur éducative de son talent : de tous les points de l’Italie et même de l’étranger, il vit arriver d’innombrables élèves, avides de recevoir ses conseils. Ils devinrent ses amis, ses dévots. C’est accompagné d’une cinquantaine d’entre eux qu’il sortait dans les rues de Rome.
L’artiste ne tarda pas à être doublé d’un grand seigneur: à une fortune considérable, à une situation morale que les plus grands maîtres pouvaient lui envier il joignit le titre de camérier pontifical et de chevalier de l’éperon d’or.