AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Hubuc (22)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Et voilà le travail ! (Collection Dargaud 16-..

Je viens de le retrouver, hier Samedi 11, aux puces d'Angers!

ET VOILÀ LE TRAVAIL!, dans le format généreux de la collection des Dingodossiers et Rubrique à Brac de Gotlib et du Grand Duduche de Cabu...Des albums aux pages vastes comme celles de l'hebdomadaire Pilote de l'époque et doublement plus nombreuses.

Et je me suis replongé avec délice, dans ces gags souvent hilarants d'un dessinateur trop top disparu!

L'album, est préfacé par René Goscinny, le père du Pilote de cette féconde époque des années 60 et début 70...

Voilà maintenant plus de cinquante ans que Hubuc s'en est allé, et ces gags travailleurs, dans ce style inimitable qui n'appartenait qu'à lui, me font encore rire... Quatre-vingt-dix planches de haute tenues... Quel travail!

Encore merci, Monsieur Hubuc.
Commenter  J’apprécie          530
Poncho le conspirateur

Qui se soucie aujourd'hui de la situation au Matagringos ?

Pas un mot dans les journaux, pas un reportage télévisé sur ce petit état coincé entre le Papavatas et le Rutabaguas.

Et pourtant !

Ce petit état du nord de l'ouest de l'Amérique Centrale, à l'avant-pointe du progrès social, est une "démocratie concentrée" par son guide et protecteur éclairé, le général Bogo.

"Une main de fer dans un gant de titane" !

San Matador est la capitale de ce petit pays ensoleillé.

Sa population active se compose de 32 divisions d'infanterie et armes spéciales, 52 escadrilles, un garde-côtes et 183645 policiers.

Le reste , mis à part les femmes et les enfants, ne comprend essentiellement que des conspirateurs professionnels ou à mi-temps ...

Poncho est un de ceux-là.

Il est petit de taille, mais grand par ses ressources inventives et son ardeur à la cause sacrée.

Ses efforts ne sont pas toujours couronnés de succès, mais le coeur y est !

Poncho a changé de nom.

Peut-être pour échapper à la police ?

En 1967 ET 1968, dans le journal de Tintin, il avait pour nom Pancho Bomba.

Mike, un courageux dessinateur, Hubuc et Devos, deux audacieux scénaristes avaient osé raconter ses premières aventures.

En 1970, un album paru aux éditions Dargaud "Poncho le conspirateur", puis un deuxième "Poncho chez les dizcoteques" ...

Depuis plus rien !

Qu'est devenu Poncho ?

Cet album est un pur plaisir de nostalgie et d'humour.

Déjà en 1968, dans le 459ème numéro du journal "Pilote", Mike et Hubuc avaient associé leurs talents pour nous présenter les turpitudes de l'être le plus abject, le plus anti-social qui ait été, et qui haïssait les boys-scouts ..."Toujours prêt" !

"Poncho le conspirateur" est un régal de fantaisie.

Salut et fraternité !

Je vous souhaite un avenir joyeux ...

Commenter  J’apprécie          421
Poncho chez les dizcoteques

On ne dit pas " Poncho chez les Dizcoteques" !

On peut dire "Poncho chez le coiffeur".

L'on dira, plus justement, Poncho va en discothèque.

Et, "Voilà le travail !" ...

Homme de lettres et fin diseur*, ou plus précisément peintre mondain et de genre*, il est étonnant, cher Mr Hubuc, de vous découvrir une telle syntaxe !

Ceci étant dit, et justement dit, une grande nouvelle vient de parvenir à l'élite des conspirateurs de l'Académie Bombophile :

Le général Bogo part pour une tournée de prestige chez ses voisins du Rutabaguas.

Il utisera sa voiture spéciale.

Et, tralala, comme le dit un vieux dicton du Matagringos, quand les Bogo partent, les insoumis dansent !

Mais un tel relâchement dans les âmes conspiratrices n'est pas envisageable.

Il faut impitoyablement poursuivre l'ennemi puisqu'il a commis l'imprudence de sortir de sa tanière.

Voilà Poncho nommé intendant-trésorier-armurier-homme de confiance- chauffeur d'élite de l'expédition ...

"Poncho chez les discoteques" est un album, paru en 1970, qui fait suite à "Poncho le conspirateur".

Le dessin est de Mike, le texte d'Hubuc et le scénario de Devos.

C'est drôle, c'est malicieux.

C'est une bombe !

C'est le moyen d'échapper à notre monde absurde et bruyant et de pénétrer dans celui, perdu au centre d'un immense cratère éteint, de "Temochtoultan" qu'Alfonso Piston a redécouvert par hasard.

Un monde où les dizcoteques adorent le dieu Talapodunezquipel !

Salut et fraternité !

Je vous souhaite un avenir joyeux ...



*"L'Aéromédon populaire"



Commenter  J’apprécie          391
Tarsinge, l'homme Zan, et les copocléphiles

Que le lecteur ne s'étonne pas de voir des chiens aboyer...quand une caravane passe, c'est courant !

Et celle qui passe est celle de Stanley, un explorateur anglais parti à la recherche d'une mine de porte-clefs en compagnie du célèbre Livingstone.

Lorsque soudain une pancarte menaçante se dresse à l'orée de la jungle :

" Y en a interdit aux copocléphiles!"

Le vieux prospecteur de qui Livingstone tient la carte a été formel :

"le mont Copoclef n'est plus qu'à deux jours de marche et la mine contient des centaines de tonnes de porte-clefs".

Pourtant le danger est réel ! L'angoisse est palpable !

Cependant, tapie dans les plus hautes branches des arbres, une ombre veille.

Et soudain, sans que rien ne le laisse prévoir, l'homme-zan, car c'est bien lui, s'élance en poussant son cri de guerre.

Passant d'une liane à l'autre, avec une agilité extraordinaire, Tarsinge s'approche du camp....

"Tarsinge, l'homme-zan, et le les copocléphiles" est le cinquième volume de la prestigieuse collection de "l'Aéromédon Populaire" dont la direction et l'administration siègent rue du Louvre, à Paris.

Le scénario est de Fred, homme de lettres et fin diseur.

Les illustrations sont réalisées par Hubuc, peintre mondain et de genre.

Pour vous rendre acquéreur du petit fascicule, il vous en coûtera la modique somme de dix centimes....

Ce petit supplément, en huit planches de demi-format, du 368ème numéro de "Pilote" est un régal de fantaisie.

La collection de "l'Aéromédon Populaire" est évidemment imaginaire.

Fred et Hubuc s'en donnent à coeur joie pour notre plus grand plaisir !

Mandrax, Zozzo, Tartagnangnan, Tarsinge, Justiflex, Mastabax et surtout Plombax, le plombier masqué sont une nouvelle race de héros et annoncent, en avance de plusieurs années, une transformation importante du journal d'Astérix et Obélix...

Commenter  J’apprécie          310
L'Aéromodéon Populaire : Plombax ou le plombier..

Comme il est doux à l'ouvrier de rentrer chez lui après une dure journée de Labeur...

Avez-vous remarqué que cet individu n'a non-seulement pas dit son nom mais, anarchisme flagrant, a aussi omis de s'essuyer les pieds ?

Aurait-il des desseins malhonnêtes ?

Un peu plus tard et plus loin, un rire sardonique s'échappe d'une poubelle !

Ils vont apprendre à connaître Plombax...

Le lendemain, dans les locaux de la police judiciaire, le commissaire est troublé : un évier qui se bouche, c'est normal.

Mais quatre-vingt-douze dans le même immeuble, c'est louche.

Une main criminelle, autant que plombière, pourrait être à l'origine de ce drame !...

Ce petit opuscule est un nouveau chapitre de la collection de "l'Aéromédon Populaire".

Le scénario est signé Fred, homme de lettres et fin diseur.

Les illustrations sont réalisées par Hubuc, peintre mondain et de genre.

Une fois fois de plus la fantaisie la plus loufoque est de rigueur !

C'est le coeur étreint d'une émotion virile que vous allez suivre les aventures fantastiques d'un nouveau personnage légendaire "Plombax" !

Mais souvenez-vous :

"La plomberie masquée ne paye pas !"

Ce petit supplément, le septième de cette collection imaginaire, est irrésistible.

Publié, en février 1967, dans le 381ème numéro de "Pilote, le journal d'Astérix et Obélix, il est drôle et burlesque.

Présenté sous le format de huit demi-planches en couleur, il suffisait aux jeunes lecteurs du journal de découper avec soin les quatre pages puis de les plier afin d'obtenir un magnifique petit opuscule.

Et ceci pour la modeste somme de dix centimes !

"Pilote ! Mâtin, quel journal !"
Commenter  J’apprécie          300
L'Aéromédon Populaire : Les deux orphelines (mélo..

Vous devez commencer à connaître les étonnantes possibilités des héros que vous présente "Pilote", le journal d'Astérix et Obélix, dans cette série prestigieuse qu'est celle de l'Aéromédon Populaire.

Pourtant, cette semaine plus encore qu'hier, c'est le coeur étreint d'une émotion virile que vous allez suivre les aventures fantastiques de deux nouveaux personnages : "les deux orphelines".

Le rideau se lève, au premier acte de ce mélodrame édifiant, sur la naissance et l'abandon de deux pauvres petites orphelines marquées par le destin !

L'acte 2 est une regrettable confusion qui leur offrira un père : un pauvre marchand de barbe à papa !

Mais deux orphelines, ça mange comme quatre.

Et quelques années plus tard, las que, devenues deux jolies jeunes filles, elles lui mangent tout son fonds, le pauvre homme prend une dure mais nécessaire décision.

Un "Mâtin ! quelle gazette !", un triste matin, il les envoie, toutes les deux, au boulot !

Quelle tristesse ! quelle désolation !

Mais heureusement, à la fin, les deux orphelines, ayant retrouvé un foyer et un père, vécurent heureuses et mangèrent beaucoup de barbe à papa....

"Les deux orphelines" est un drame édifiant, en sept actes.

Son scénario fut écrit par Fred, homme de lettres et fin diseur.

Il fut illustré par Hubuc, peintre mondain et de genre.

Il a été préalablement édité par la collection "l'Aéromédon populaire" dont la direction et l'administration se trouvent 31 rue du Louvres à Paris...

En janvier 1967, c'est dans le 377ème numéro de "Pilote" que l'on trouve ce nouveau petit supplément fantaisiste de cette collection imaginaire.

Présenté en huit demi-planches, il suffisait au jeune lecteur du journal de découper et de plier avec soins quatre pages pour en faire un petit opuscule.

Cela fait, une fois de plus, il ne pouvait pas retenir son cri d'admiration béate :

"Pilote ! Mâtin, mais quel journal !"





Commenter  J’apprécie          240
Chlorophylle, tome 9 : Les gens du voyage

Chloro ! Minimum ! Dépêchez-vous, on vous attend pour cette nouvelle aventure ...

En mars 1968, dans le 10ème numéro de l'édition belge du journal de Tintin, Chlorophylle, après de trop nombreuses années d'absence, est de retour.

Il y est annoncé par une couverture colorée.

Seulement, le coup est rude : Raymond Macherot a passé la main.

Il a confié les clé de la maison à Hubuc et à Pierre Guilmard ...

Au bord du lac, à St Agenor-sur-Siphon, c'est la consternation !

L'automne s'annonce, bientôt, viendra l'hiver.

Vexé de ne jamais être écouté, Caquet a fait ses bagages et est parti.

Une compagnie d'animaux de cirque en liberté est arrivée près du domaine des Minimes.

Au cours d'un festin, les artistes donnent un spectacle qui a son petit succès !

Le singe savant et Caruso ont empoché la recette.

Mais cela ne plaît pas à tout le monde ...

Une page est tournée.

Le meilleur de la série est derrière elle.

Pourtant quelques bonnes surprises sont encore à venir.

Mais cette 12ème grande aventure de Chlorophylle est décevante.

La magie n'opère pas et l'humour semble tourner à vide.

Pierre Guilmard et Hubuc ne parviennent pas, ici, à relever le défi.

Dommage ...

Commenter  J’apprécie          230
L'Aéromédon Populaire : Justiflex contre Mastabax

L'infernal Mastabax revient ! Souvenez-vous ! Oui ! souvenez-vous...

Dans un laboratoire, un vieux savant poursuit des expériences sur le dédoublement de personnalité ! Il est assisté par son fidèle valet Alphonse, lequel est muet et s'exprime par conséquent à l'aide de pancartes.

Alphonse n'est pas seulement muet, il est aussi daltonien et confond deux flacons qui doivent servir à l'expérience qui est près d'aboutir.

Cette épouvantable méprise va avoir des conséquences dramatiques !

En effet, sous l'influence de la redoutable mixture, le vieux professeur va se transformer en une créature de cauchemar qui bientôt fera planer sur la ville une onde de terreur !...

Mastabax est né.

En quelques heures, il recrute une bande de malfaiteurs et commence ses exploits.

Regardez ce faciès sur lequel se reflète tous les stigmates du vice !

Qui pourrait reconnaitre dans ce démon du crime, le pacifique et imprudent professeur ?

En compagnie de ses méprisables et abjects complices, il a décidé dans un premier temps de cambrioler une enclumerie-bijouterie réputée inviolable.

Puis un choc l'a réveillé !

Mais il tente une nouvelle expérience et, à nouveau, c'est Mastabax qui apparaît....qui décide, alors d'enlever l'éléphant du Grand Cirque et d'exiger une rançon égale à son poids en or !....

Mastabax apparait, en 1967, dans les pages du journal "Pilote".

Fred, le père de Philémon, signe le scénario et les textes de ses aventures.

Hubuc en assure les dessins.

Et voilà le travail !

Le duo crée un univers burlesque, original et quelque peu poétique qui ne ressemble à rien de connu et traverse le monde de la bande-dessinée comme une météorite hilarante.

Ce vieux professeur, sorte de docteur Jekyll sous l'emprise des effets de son pot-au-feu à l'acide sulfurique est irrésistible.

Alphonse, le valet pince-sans-rire, se révèle le faire-valoir idéal.

Rien n'arrête Mastabax ! Souvenez-vous !....

Commenter  J’apprécie          230
La magnifique, terrifiante et biblique aven..

Oubliés la sublime Hedy Lamarr et le musculeux Victor Mature, enfonçée l'énorme machinerie d'Hollywood, plus forts que Cecil B. DeMille, Fred et Hubuc présentent, dans le journal d'Astérix et Obélix, la magnifique, terrifiante aventure de Samson et des coiffeurs philistins.

La, désormais célèbre, collection de "l'Aéromédon populaire" présente un drame biblique.

Et pour l'occasion de cette "super-production", son format a changé.

Les deux auteurs, ayant certainement touché une véritable fortune, ont abandonné les demi-pages habituelles de la série pour s'élargir vers un "cinémascope" pleine page colorisé à l'occasion en quadrichromie.

Fred, homme de lettres et fin diseur, Hubuc, peintre mondain et de genre, nous offrent six planches de fantaisie historico-cinématographique débridée ...

Or, voici qu'en ce temps-là, le pays était aux mains des coiffeurs philistins, lorsqu'un client surgit !

Mais, inutile de vous quereller, ô philistins, sa mère n'veut pas qu'il s'fasse couper les cheveux ... à la rigueur la barbe, pour celui qui en veut ... Oh, Yeah !

Quelle publicité pour la corporation, si elle laisse passer un tel client ! ...

On a longtemps cru que Dalila était une femme, probablement à cause de la similitude de nom qui existait entre le plus terrible garçon coiffeur de Chicago's et une chanteuse célèbre, créatrice entre autres succès de "Bambynos".

Heureusement, ne reculant devant aucune révélation sensationnelle, les deux auteurs, Fred et Hubuc, rétablissent une vérité historique depuis longtemps oubliée !

Comme jadis s'écroula le temple de Dagon, les colonnes, qui supportent le music-hall où est enfermé le malheureux Samson, vont se refermer comme un piège sur ces fourbes coiffeurs philistins ...

Annoncé, en septembre 1967, par la superbe couverture du 413ème numéro de "Pilote", ce nouveau récit de la collection imaginaire de "l'Aéromédon Populaire"est un petit bijou d'humour et de fantaisie.

Faite de la complicité et du talent des deux compères, cette histoire est assurément une de mes préférées de la série.

Elle se redécouvre aujourd'hui avec plaisir et jubilation.



Commenter  J’apprécie          201
Tulipe et Minibus

Et nous voilà maintenant transportés à Paris au XVIIème siècle.

Cela vous dit sans-doute quelque chose !

Non !

Allons : Louis XIV dit "le roi soleil", vous y êtes ?

Donc, en ce temps là, les rues de Paris n'étaient guère sûres et la plupart des médecins étaient des charlatans ...

Quand aux taxis ...

Quoiqu'il en soit, revenons à notre récit.

Le docteur Lenfandor a découvert la formule du contrepoison universel.

Un de ses confrères, Groténia, lui vole un flacon du précieux liquide et se rend chez le roi qui est gravement malade.

Avec Tulipe et Minibus, Lenfandor s'y rend aussi et il réussit à démasquer l'imposteur....

La pluie des récompenses commence, alors, à tomber.

Le docteur Lenfandor devient le médecin, personnel et exclusif, du roi. Tulipe et Minibus, qui étaient porteurs de chaise, deviennent "porteurs privés du roy" avec 1000 écus de rente.

Tandis que les bandits, échappant au bourreau, sont jetés sur l'heure à la Bastille où il y a des rats, où il fait froid et humide....

Mais si jamais ils venaient à tousser, ils pourraient facilement obtenir une "Bastille" pour la toux !

Cette petite bande-dessinée, aujourd'hui complètement oubliée, est une petite fantaisie que nous ont offert, en 1967, Michael Stockdale, sous le pseudonyme de Mike, et Hubuc le génial chroniqueur du "travail", dans les pages du journal "Pilote".

Aujourd'hui, "Tulipe et Minibus" se cachent dans le journal d'Astérix et Obélix, du 422ème numéro dont ils font la couverture au numéro 436 paru le 29 février 1968.

Trois ans plus tard, Tulipe et Minibus reviendront avec cette fois Claire Brétécher aux pinceaux mais toujours Hubuc aux commandes du scénario.

Cette deuxième et nouvelle aventure, éclairant sous un jour nouveau une des grandes énigmes du royaume de France, s'intitulera "le vrai masque de fer".



Commenter  J’apprécie          190
Mandrax - Le roi de la magie

La collection "l'Aéromédon Populaire" présente "Mandraxe", le roi de la magie.

Le scénario est écrit par Fred, homme de lettres et fin diseur tandis que les illustrations sont réalisées par Hubuc, peintre mondain et de genre.

Une ombre furtive se glisse le long des murs...un doigt mystérieux s'approche d'un bouton de sonnette*, et le facteur apporte un paquet...

- mais ce n'est en présentant les paquets de cette façon que vous aurez un pourboire, mon ami -

Nonobstant, en tant que magicien diplômé, Mandrax a un petit doigt qui sait tout et qui dit tout :

- Mademoiselle Zaza est en danger !

Elle est danseuse****étoile de grand talent et ne sait pas encore que son existence est menacée par le boa de madame Dupont de Dupont.

Ignorante du danger,elle chante "du gris...que l'on prend dans ses doigts et qu'on roûûûûûle...".....

Ce petit supplément loufoque de huit pages à découper et à plier soi-même, suivant les pointillés bien sûr, est un régal de fantaisie.

Il était offert dans le 339ème numéro de "Pilote" paru le 21 avril 1966.

Ce récit est raconté à la manière du XIXème siècle.

C'est le deuxième chapitre de cette collection imaginaire, inventée pour l'occasion et dont la direction et l'administration se trouveraient 31 rue du Louvre à Paris.

Mandrax en est le héros éphémère.

Chaque épisode nous en fait découvrir un nouveau : "Plombax, le plombier masqué", "Kleptopik, le copomartopicophile", "le comte Onanidref, le mélomane invisible", "Zozzo, le justicier analphabète" et "Bombax, l'aviateur mystère" qui, seul, revient dans plusieurs histoires.

Un épisode, "les deux orphelines", est même présenté comme un mélodrame édifiant et en sept actes.

En 1967, "Justiflex conte Malabax", un premier grand récit, sous forme d'histoire à suivre, sera réalisé dans la même collection et le même esprit.

En 1968, le duo Fred, Hubuc donnera une suite à ce délirant "docteur Jekyll et mister Hyde".



*Certains lecteurs s'étonneront de l'existence d'une sonnette électrique à cette époque - qu'ils passent à l'image suivante. Il y verront...le valet de Mandrax fournir le courant !

- Voyons Firmin, cessez de pédaler et allez ouvrir !

















Commenter  J’apprécie          1910
L'Aéromédon Populaire : Le comte Dnanidref ou l..

Derrière cette fenêtre, le comte Stanislas Dnanifref mélomane distingué se prépare à se rendre à un concert.

Éloignons-nous pour avoir un plan général et étonnons-nous de la scène qui se déroule trois étages au dessus.

On n'a pas idée de se faire livrer un piano à bretelles (1) quand on habite au sixième !

Tu l'as dit !

Voilà ! Nous vous avions prévenus ! C'est le drame !

Le comte est aux anges et à l'hôpital municipal.

Pour un mélomane, se faire écraser par un piano à bretelles, c'est le fin du fin !

Attention, c'est ici que l'aventure commence ! Avec l'entrée de la comtesse de Sugar, née Rospotshpotch, qui visite ses pauvres et ses malades au moins une fois l'an comme toute comtesse digne de ce titre !

La comtesse tombe en arrêt devant le lit du malade.

Elle reconnaît ce regard qui l'a si souvent troublée lorsqu'elle n'était encore qu'une frêle enfant...

Ce petit récit complet de huit planches en demi-format vous est proposé par la collection de "l'Aéromédon populaire" pour la modique somme de dix centimes.

Le scénario est écrit par Fred, homme de lettres et fin diseur.

Les illustrations sont réalisées par Hubuc, peintre mondain et de genre.

La fantaisie débridée des deux auteurs fait merveille dans ce nouvel opus de la collection imaginée par les deux compères.

C'est en fait une sorte de petit feuilleton à l'ancienne qui vous est offert avec le 362ème numéro du journal "Pilote" paru le 29 septembre 1966.

Il vous faudra le découper et le plier pour obtenir un petit livret, aujourd'hui très précieux.



(1) peu répandu, le piano à bretelles se classe entre le piano à ceintures et le piano à queue...
Commenter  J’apprécie          180
L'Aéromédon Populaire : Zozzo le justicier anal..

Depuis des heures, la diligence bringuebale sur la piste poussiéreuse.

Non pas ici ! Ici !

Admirez au passage, le galop harmonieux des chevaux qui, Euh...

Mais qu'est ceci ? Avons nous rêvé ?

Soudain, un rire gras, terriblement gras déchire l'air !

Le rire gras, terriblement gras, s'élève à nouveau dans le ciel du Mexique .

Et se perd aux confins de l'horizon...Mais il n'est pas perdu pour tout le monde !

Zozzo, le vengeur analphabète, averti du drame qui se prépare par une sorte de sixième sens, s'élance de toute la vitesse de son célérifère....au secours de l'opprimée !....

La prestigieuse collection de "L'Aéromédon populaire", pour la modique somme de dix centimes, vous présente une nouvelle aventure de Zozzo, le justicier analphabète.

Le scénario est de Fred, homme de lettres et fin diseur.

Les illustrations sont réalisées par Hubuc, peintre mondain et de genre.

Inséré en juin 1966, dans le 348ème numéro du journal "Pilote", ce troisième volume de la collection fictive "L'aéromédon populaire", toute droit sortie de l'imaginaire de Fred, est une petite fantaisie de huit demi-pages.

C'est un mini album à découper, dans le journal, suivant les pointillés.

Le héros est Zozzo. C'est un justicier quelque peu analphabète.

Il ne sait donc pas, comme le prétend la chanson, signer d'un Z qui veut dire Zozzo.

Fred et Hubuc se laissent aller à une sorte de petit délire burlesque dont les frères Dalton sont les invités de la dernière page pour un petit hommage très rapide à Lucky-Luke.

Commenter  J’apprécie          180
Et voilà le travail ! (Collection Dargaud 16-..

Qui peut se vanter d'avoir mieux parlé mieux du travail que cet auteur de BD talentueux et imaginatif qu'est Hubuc ?

C'est dans les pages du 456ème numéro du journal "Pilote", en août 1968, qu'apparaît la première planche de la série : "Hubuc et.....le travail".

Elle se situe à la préhistoire et raconte l'histoire de Corne d'Auroch qui invente le feu pour l'offrir à sa femme à l'occasion de leur premier anniversaire de mariage.

Au fil des semaines et des parutions du journal d'Astérix et Obélix, Hubuc va décliner sa vision du travail et nous offrir une planche par semaine, tantôt en couleur, tantôt en noir et blanc.

Se jouant des époques et ne reprenant jamais le même personnage, il met en scène, parfois, d'illustres inconnus, quelquefois, des figures historiques mais toujours des personnages irrésistibles.

Un nouveau disciple de Monsieur Benjamin Franklin est à pied d’œuvre dans cette deuxième planche du "Pilote" n° 457. Il lui faudra être soigneux ! respecter le matériel ! et suivre scrupuleusement les instructions de ceux qui savent....

A partir du 15 août 1968 dans les kiosques, c'est une histoire merveilleuse qui enchantera la troisième planche, dans les pages du n° 458 de "Pilote".

C'est l'histoire d'un bon petit garçon qui, ayant rencontré un magicien au fond d'une forêt profonde, lui a cuit 62500 pains, vidé son étang avec une cuillère sous la menace d'être transformé en sociologue et moissonné son blé pour toucher en récompense le haricot qui le mènera au château du géant dans les nuages....

Subtile ou burlesque, tendre ou ironique,Hubuc signe avec cette série une suite d'histoires courtes en une planche, très disparate mais qui est, dans son ensemble, une grande réussite.



Commenter  J’apprécie          160
Chlorophylle et les loirs cosmonautes !

Il parait que la lune est en fromage. C'est évident, elle est une source de richesses inépuisable !

L'étourneau en parlait avec Propergol.

Cet après-midi, il viennent de l'annoncer officiellement.

Les loirs ont décidé de construire une fusée et de lancer un programme spatial.

Chlorophylle et Minimum ont été nommés directeur de la recherche scientifique.

Mais un corbeau-espion a tout entendu.

Et même si l'habitude de manger du fromage s'est perdue chez les corbeaux depuis la triste aventure d'un de leur frère avec un renard, le chef sait lui, et de source sûre*, que ce pactole de fromage est vital pour les corbeaux aussi !

Conclusion, Le chef des corbeaux décide, lui aussi, un programme spatial et lui donne la priorité "A" !

Pour cela il compte voler ses secrets à l'ennemi, emprunter un conseiller technique le moment venu et construire une fusée....

Cette aventure de Chlorophylle est la troisième reprise par Guilmard et Hubuc dans les pages du journal "Tintin", en 1969, après que Macherot le créateur de la série ait passé la main pour rejoindre "Spirou" et y créer Sybilline.

Elle fait suite à "Chlorophylle et les gens du voyage" et à "Chlorophylle et l'île empoisonnée".

Le monde de Chlorophylle est un monde fait de sourire, de tendresse et de poésie. Cet épisode est particulièrement réussi.

Les personnages, et notamment les méchants, sont superbes.

Pierre Guilmard est au dessin, et Hubuc signe le scénario. Le duo est talentueux et nous offre beaucoup de plaisir avec cet album magnifique.



*Il l'a appris un jour qu'il était perché sur la fenêtre de l'école du village. C'est un certain Robinet...Non...La pompe...Non...La Fontaine qui a rapporté le fait !
Commenter  J’apprécie          160
Chlorophylle, tome 15 : Et le docteur miracle

L'hiver est là, l'hiver et son sinistre cortège où une maladie est vite arrivée !

Heureusement Chlorophylle et Minimum vont avoir de nouveau voisins : un docteur et un pharmacien.

Leur installation est terminée.

Ils vont pouvoir élever la petite communauté à la conscience médicale !

Le docteur Mostrachol, avec son expérience de rat de laboratoire, végétait dans le bricolage alors que ses dons vont lui permettre maintenant d'exercer une emprise totale sur ces âmes frustres.

Pipette, son pharmacien et assistant, espère une fructueuse collaboration !

La nuit tombée, ils peuvent commencer une drôle de tournée...

Chloro et Minimum, les seuls à ne pas avoir été enrhumés, sceptiques, font de l'esprit mais, un jour, lorsqu'ils se tordront sur leur lit de douleur, la science, peut-être, les sauvera...et cela contre quelques noisettes, seulement....

Hubuc, d'abord en compagnie de Pierre Guilmard, puis de Bob de Groot, a repris, en 1968, la célèbre et fameuse série, "Chlorophylle" de Raymond Macherot.

Hubuc est un peintre mondain et de genre.

Il est le créateur, avec Fred, de "L'aéromédon populaire".

Il est l'illustre créateur, dans "Pilote", de l'inénarrable, lucide et très scientifique étude sur le travail.

Il a, seul, écrit et dessiné, pour le journal de Tintin, quelques courtes aventures de Chlorophylle, le petit lérot et de Minimum, le souriceau.

"Chlorophylle et le docteur miracle" est de celles-là.

Elle a été publiée initialement, en 1970, dans le 1119ème numéro du journal des jeunes de 7 à 77 ans.

Elle est celle que je préfère. Il y a du "docteur Knock" la-dessous....

Ce petit récit de huit planches est pétillant et drôle.

Les personnages y sont "croquignols".

Le dessin, fidèle à l'oeuvre de Raymond Macherot, n'en dénature pas l'esprit.

L'histoire, pleine de tendre ironie est une véritable friandise.

La mise en couleur, qui participe à la qualité de l'ensemble, est elle-aussi très soignée.

Décidément Hubuc est vraiment un talentueux peintre mondain et de genre...



Commenter  J’apprécie          152
Le vrai masque de fer - Tulipe et Minibus

Désireux de s'arroger tous les pouvoirs, le duc de Prunefolle a kidnappé Louis XIV et l'a remplacé par une créature à lui, le plombier Jules Létat.

Létat c'est moi ! Létat, c'est lui ! Létat, c'est le roy !

Aussitôt le peuple est pressuré. Levant quelques petits impôts pour ses premiers frais, Jules, grisé par sa nouvelle situation, s'amuse beaucoup et accumule les bévues.

Lui soutirant titres et honneurs, Prunefolle décide alors de lui laisser faire encore un peu le pitre avant de s'en débarrasser.

Jules lance une nouvelle mode. Il organise une soirée à la Bastille.

Pourtant certains se doutent déjà de la supercherie.

Tulipe et Minibus décident d'intervenir.....

Tulipe et Minibus sont de retour !

Ils font la couverture du 546ème numéro du journal "Pilote" en avril 1970.

Tulipe et Minibus, en trois ans, ont bien changé.

Ils ont pris comme un air de famille avec cellulite !

Claire Brétécher, par son style inimitable et talentueux, apporte toute la fantaisie débridée dont avait besoin le génial Hubuc pour couronner - si j'ose dire - son récit d'un succès bien mérité.

Tulipe et Minibus sont propulsés dans un tourbillon de drôles de péripéties burlesques et au coeur même d'une énigme de l'Histoire de France sur laquelle on nous avait auparavant beaucoup menti !

Heureusement, "Pilote", le journal d'Astérix et Obélix, grâce à Hubuc et à Claire Brétécher, ses deux historiens officiels, rétablit la vérité et nous offre une superbe BD dont on ne peut douter à aucun moment de son authenticité historique.

Salut Louison !

Commenter  J’apprécie          150
L'Aéromédon Populaire : Kleptopik le copomartop..

Sur le chemin balayé par le vent, une forme aplatie rampe silencieusement jusqu'à la porte du château de Kleptopik !...

Le lecteur attentif a pu constater, à la lueur de l'éclair qui vient de zébrer l'image précédente, que cette forme mystérieuse était un homme...

...Le voilà un peu rassuré car, comme dit le proverbe : un homme aplati en vaut deux !

- "Ouvrez ! ...j'ai trouvé un "Tacatac 576" !...et en cherchant le marteau, je suis passé sous un rouleau compresseur !"

Comme chacun sait, le "Tacatac 576" est un marteau piqueur très rare, recherché par tous les "copomartopicophiles" ou collectionneurs de marteaux-piqueurs du monde entier.

Kleptopik est prêt à tout pour s'emparer de la pièce qui manque à sa collection.

Mais pour cela, il devra franchir le cordon de police qui entoure le "Tacatac 576" !

Y parviendra-t-il ?

Vous le saurez en jetant un coup d’œil sur les images qui suivent.

Enfin ! Quoi ?....

Pour la modique somme de 10 centimes, la collection de "l'Aéromédon populaire", dont la direction et l'administration se trouvent sise 31 rue du Louvre, vous propose de découvrir les aventures de Kleptopik, le piqué piqueur de marteau-piqueur piqué !

Le scénario est de Fred, homme de lettres et fin diseur.

Les illustrations sont réalisées par Hubuc, peintre mondain et de genre.

Ce nouveau chapitre de la collection de "l'Aéromédon populaire" offert dans le 384ème numéro de "Pilote" est comme à l'accoutumée présenté en quatre pages qu'il faut découper et plier pour obtenir huit planches de demi-format.

Cette collection créée par Fred et Par Hubuc est imaginaire.

Elle est prétexte à de courts récits délirants et drôles.

L'humour des deux complices fait mouche.

Ces petits feuilletons, souvent très XIXème siècle, sont irrésistibles.





Commenter  J’apprécie          143
La collection de l'aéromédon populaire

Monsieur René Goscinny vous dit au nom de "Pilote" : On n'arrête pas le progrès !

Respectueux du talent de nos ancêtres, la rédaction a cherché dans ses archives des œuvres de grande valeur qui ont passionné les générations précédentes.

C'est ainsi qu'ils ont retrouvé la passionnante collection : "L'Aéromédon populaire".

Vous serez séduits par l'humanité des personnages, le thème de science-fiction et la rigueur de l'intrigue.

Conçue à l'origine, dans le 336ème numéro du journal "Pilote, comme un poisson d'avril, cette série reviendra épisodiquement, sous la plume du peintre mondain et de genre Hubuc et le crayon de l'homme de lettres et fin diseur Fred, dans les pages du journal d'Astérix et Obélix.

Ses héros sont Mandrax le roi de la magie, Zozzo le justicier analphabète, le comte Dnanidreff mélomane invisible, Tarsinge l'homme Zan, Plombax le plombier masqué, Justiflex et Bombax, l'aviateur mystère qui, seul, revient pour plusieurs aventures.

Ses méchants sont méchants et ont pour noms terrifiants : les coiffeurs philistins, Mastabax, le yoyoteur diabolique, le clown triste, l'aspirateur musclé ou le phare naufrageur.

Cette collection imaginaire est une fausse pochade burlesque imaginaire.

Mais parlons un peu de ses auteurs.

Le scénariste de l'histoire est Fred, complètement oublié actuellement et dont personne ne sait déjà à l'époque ce qu'il est devenu.

Et pourtant ! Aux jours de sa gloire, une foule nombreuse suivait ses efforts.

Fred avait beaucoup d'enfants !

Auteur de nombreux romans, feuilletons, prospectus et oeuvres dramatiques, Fred était considéré comme le Victor Hugo des misérables....

Le dessinateur de l'histoire est Hubuc, complètement oublié de son temps, et dont personne ne s'est préoccupé de savoir ce qu'il allait devenir.

Dessinateur, graveur, sculpteur, peintre, plombier et hépatique, on reconnaît son style chez plusieurs artistes qui l'ont précédé.

Comme disait en parlant de lui le grand Cézanne : "s'il vient, dites lui que je ne suis pas là".

Sorti des "Beaux-Arts" par un huissier, Hubuc fait la joie des véritables collectionneurs avertis....

Les aventures de "L'Aéromédon populaire" sont publiées sous la forme de courts récits de 6 ou 8 pages qui pour certaines sont en supplément à découper et à plier pour former un petit fascicule original.

Un seul récit, en deux chapitres, fera l'objet d'une histoire à suivre : "Justiflex contre Mastabax".

En 1967, la France atterré découvre dans "Pilote" l'infâme Mastabax qui fera trembler la veuve, l'orphelin et ma grand-mère durant 14 semaines.

Il reviendra, une dernière fois en août 1968, avant que Justiflex mette, heureusement, fin à ses sinistres projets...

Burlesques, drôles, pleines de clins d'oeil et de malice, sans réelle importance, ces petites histoires émaillées de ci de là dans les pages du journal "Pilote" sont un délice de fantaisie et de poésie.



- réalisé grâce à la page d'annonce extraite du "Pilote" n° 336 paru en kiosque le 31 mars 1966 -
Commenter  J’apprécie          141
Bombax, l'aviateur mystère : L'enlèvement de Sa..

Ce matin là, comme chaque matin, Sabine, la porteuse de pain, se rend gaiment à son travail...mais au coin d'une rue* deux ombres furtives guettent leur proie et...

...sans raison apparente, les tristes individus se jettent sur la frêle Sabine et l'enlèvent !...Ciel !

- Mise au point : il n'y a en fait aucune raison logique à l'enlèvement de Sabine.

Mais sans cet enlèvement, il n'y aurait pas d'histoire donc : Au secours ! -

Très loin de là, très, très loin...

(remarquez la forme particulière de "Castel-Bombax" : deux oreilles géantes captent tous les appels au secours)

...Bombax, l'aviateur-mystère, le justicier masqué, ne reste jamais sourd à ces appels !

- Ah ! Ah ! On a besoin de moi ! Hé ! Hé !Hé ! Hé !

Accompagné par son terrible cri de guerre, Bombax se transforme alors en redoutable justicier...

"L'enlèvement de Sabine" est le premier épisode des aventures de Bombax, l'aviateur mystère.

Il est écrit par Fred, homme de lettres et fin diseur et dessiné par Hubuc, peintre mondain et de genre.

Il est édité dans la collection "l'Aéromédon populaire" dont la direction et l'administration se trouvent rue du Louvre à Paris.

Ce premier volume est vendu, dans les kiosques, pour la modeste somme de 10 centimes....

Bombax, l'aviateur mystère est un héros récurrent de cette collection imaginaire créée par Fred et Hubuc pour le journal "Pilote".

L'année 1967 verra son retour dans le journal sous la même forme d'un court récit en 8 planches d'une demi-page.

Ce petit supplément est à découper, à plier et à conserver pour former la collection de "l'aéromédon populaire" qui fera la fierté de votre bibliothèque.

Empreintes d'un humour burlesque et ironique, pleines de clins d'oeil et de références, ces aventures sont autant de petits bijoux, sans importance, que l'on retrouve ou que l'on découvre avec beaucoup de plaisir.

Bombax, l'aviateur mystère reviendra, d'abord dans les pages du journal d'Astérix et Obélix puis dans celles du "Super Pilote Pocket", pour 6 aventures où il sera aux prises avec le yoyoteur diabolique, un clown triste, un aspirateur musclé et le terrifiant phare naufrageur...

Que de frissons en perspective !



*habituellement, cette rue n'est pas mal famée, mais ce jour là....



Commenter  J’apprécie          130




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Hubuc (12)Voir plus

Quiz Voir plus

L'Avare Molière

Quel est le nom de l'avare?

Valère
Aragon
Anselme
Harpagon

10 questions
647 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}