Ce sont deux mondes bien distincts, sans aucune porosité. Le monde du réel et ses codes bien à lui, et le monde des laissés-pour-compte, le monde des hôpitaux et des services de réanimations.
Un monde en mouvement, qui danse et s'agite à l'air libre, et un monde à l'rrêt, qui respire sous assistance dans une chambre étroite ... et entre les deux mondes, un pied entre la vie et la mort, se tiennent ceux qui se taisent et souffrent en silence. Ceux qu'ils appellent "les chanceux", les "miraculés"... et dont je fais partie.
(Benjamin, p78)