Ces arts [chanoyu, ikebana, budo, etc] sont habituellement considérés comme des voies qui permettent aux Japonais d'incarner ces deux grandes valeurs que sont le wabi, c'est-à-dire la contemplation mélancolique de la beauté, et le sabi, l'élégance, la sérénité, l'attrait pour le temps qui passe, le goût pour la patine des objets, des pierres, des arbres...
Nathalie Calmé, "Le Kojiki, la genèse du monde shinto"