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Citation de cjozroland


John Muir
P 162- je me sens soudain aussi transparent que du verre à la beauté et à l'amour universels.
La montagne est en moi, dans chacun de mes nerfs, pénétrant par chacun de mes pores. Je vibre avec le vent et les arbres, l'eau et la roche, la terre, le ciel et les rayons du soleil.
Chaque élément semble lire sur mon visage pour mêler sa joie à la mienne et épouser mon allégresse, comme si tout ce qui fait ce monde était relié par une toile invisible.
Nous nous sommes toujours focalisés sur ce qui nous distingue, au lieu de percevoir l'immensité de ce qui nous unit à toute chose.
Je sais à présent que nous ne sommes ni jeunes, ni vieux, ni sains, ni malades, mais immortels. Nous sommes les multiples reflets d'une seule et même énergie.
Notre félicité dépend seulement de notre capacité à comprendre et révéler notre véritable nature, en nous libérant de toutes nos peurs et de tous nos conditionnements, afin de retrouver un état de paix et de joie d'être - immuable.
Il nous serait ensuite impossible de ne pas respecter toutes les autres créations qui existent avec nous. On ne pourrait que vouloir les célébrer, et essayer de les préserver, comme tout ce qu'il y a de fragile, de précieux, d'unique et de fascinant en ce monde.
Et s'en émerveiller encore et toujours...
Ainsi je me fais la promesse, qu'aussi longtemps que je vivrai, j'entendrai les chutes d'eau, le chant des oiseaux et du vent. J'apprendrai le langage des arbres et de la roche, le grondement des orages et des avalanches.
Et qu'importe la faim, le froid, les travaux difficiles, la pauvreté, je me tiendrai toujours aussi près que possible du coeur des solitudes.
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