Le jour où Christian Tarsier avait rencontré le Si t'as peur, jappe, qui se présentait comme "le meilleur groupe de blues, et le seul, de Lévigny-sur Cher", il devait y avoir dans son ciel astral une méchante conjonction de Saturne en trigone, de couilles en barre et de Charybde en Scylla; parce que des groupes de tarés, depuis le temps qu'il promenait sa batterie dans toutes les galères musicales de la région Centre, il en avait déjà connu un certain nombre; mais comme celui-là, jamais.