J'arrive au début de ma rue. Je vois de la lumière dans ma maison. J'aime rentrer chez moi. Savoir qu'il y a de la vie, des êtres chers qui m'attendent.
- L'enfant est vrai, c'est ça qui est cruel et c'est !a qui est particulier avec l'homme, c'est que sa construction est primordiale pour l'humanité car à l'aube de sa vie, l'enfant est capable de faire beaucoup de mal sans s'en rendre compte.
A un moment, mon regard crois ece lui d'un homme lui aussi assis dans une chaise roulante. Il est tout de travers avec un visage cadavérique, je le scrute, il est tellement mince, je le plains, on dirait une marionnette mal déposée sur une chaise.
Je me dis : "Purée, comme il est arrangé celui-là." Et puis en tournant un peu la tête, je suis sous le choc, l'homme que je viens d'apercevoir n'est autre que mon reflet dans un miroir mural !
... j'étais un enfant gentil et souriant, les gens étaient rassurés. On n'a pas peur d'un visage éclairé par un sourire.
... après avoir côtoyé la mort, il n'y a plus de place pour l'habitude.