TaharOuettar, né le 15 août 1936 à Sedrata en Algérie et mort le 12 août 2010 à Alger, est un écrivain algérien d'expression arabe.
Tahar Ouettar, né à Sedrata dans l'est algérien, proche de Constantine et Annaba, est issu d'une tribu Chaoui, celle des Haraktas. Il a beaucoup parlé de la région de son enfance dans ses œuvres.
Il s’installe à M'daourouch, où il a vécu la meilleure période de son parcours. Il rejoint ensuite l'école de l'association des oulémas qui a ouvert en 1950, et il se distingue parmi les meilleurs élèves.
Les études le conduisent successivement à l'institut Ben Badis de Constantine puis à l’université Zitouna de Tunis début 1954. Durant les années 1950, il adhère au socialisme, en lisant les récits épiques. Il commence à publier dans les journaux vers 1955.
En 1989, il préside l’association culturelle Aljahidhiya.
Il a considéré que son roman Al Laz de 1974 avait été plagié par Yasmina Khadra[ Ce dernier a fini par retirer des librairies son roman, Le Privilège du Phenix, à la suite des plaintes de l’auteur, avant de le republier en 1989, expurgé des passages incriminés et du personnage d’Al Laz qu'il avait repris.
Tahar Ouettar meurt le 12 août 2010 à Alger des suites d'une longue maladie.
«Un homme fort fait respecter ses droits, tandis que le faible est condamné à mourir. Quant aux ruines sur lesquelles on ne pisserait même pas... viendra le jour où elles seront vénérées par tout le monde» (p113)
«Par un phénomène merveilleux, l'homme du voyage échappe aux contraintes de l'espace et du temps ; il devient ver soumis à la voracité du corps au lieu d'être corps dévoré par le ver» (p54)