Certes il n'a jamais été vraiment facile de mourir ; toutefois les sociétés traditionnelles avaient l'habitude d’entourer le mourant et de recevoir ses communications jusqu'au dernier souffle. Aujourd'hui, dans les hôpitaux et les cliniques, le mourant bénéficie sans doute d'une assistance technique plus efficace, mais on ne communique plus avec lui. Il est seulement observé comme un sujet clinique, isolé si possible, traité comme un enfant irresponsable dont la parole n'a aucune autorité. N'ayant plus de valeur sociale de statut, il n’a plus de dignité.