Les crevettes des mers chaudes, qui n’ont souvent qu’un ou deux ans quand on les pêche, ont une chair moins ferme, moins texturée et moins savoureuse. Leur chair crue est assez molle mais durcit à la cuisson ; elles proviennent d’élevages dans des eaux relativement basses, par exemple des rizières abandonnées.
Bon nombre de danois n’ont pas encore découvert les mets variés, délectables et faciles à préparer auxquels se prêtent les crevettes et le flétan. Ces derniers forment la base idéale de toute une série de plats chauds et froids, de sandwiches, de soupes, de snacks et de salades que l’on accommode avec des légumes, des fruits et des épices et que l’on accompagne avec de bons vins. Les crevettes et le flétan s’accordent aussi bien avec la cuisine nordique sans apprêt qu’avec la cuisine méditerranéenne relevée et avec des mets orientaux plus épicés.
Les paysages, les glaciers, la mer, la lumière, les villages côtiers… Tout cela produit une impression de violence et de tranquillité conjuguées dont ce livre donne aussi quelques aperçus. Il me semble que c’est surtout lorsqu’on arrive au Groenland par la mer –une occasion souhaitable à tous ceux qui savent saisir l’aventure au vol- que l’on éprouve cette sensation.
-Préface de son Altesse Royale le Prince Henrik-
Au Groenland, la pêche au flétan remonte à des centaines d’années. Le flétan, principal poisson du Groenland, constitue par sa quantité la principale source de revenus, et donc de survie, des villages de pêcheurs traditionnels. La pêche groenlandaise du flétan est d‘ailleurs unique en son genre puisque les pêcheurs ont à affronter des conditions climatiques extrêmes, tout en ayant recours à des méthodes de capture anciennes, qui protègent la nature et garantissent une qualité de flétan supérieure à celle du flétan d’autres provenances.
Glaciales, transparentes comme du cristal, les eaux du Groenland offrent des conditions de vie toutes spéciales et optimales pour les crevettes et le flétan. Ils y sont, par conséquent, d’une qualité et d’une fraîcheur exceptionnelles. Les eaux glacées de la mer arctique ne permettent qu’une croissance très lente, comparable à celle des plantes de la terre groenlandaise. Ils sont donc d’une meilleure qualité.