SUR UN RUISSELET QUI PASSE DANS LA LUZERNE
Extrait 1
Sur le silence des ongles inférieurs,
noyé dans ce saule propice, admirons la
Pèlerine de la langue et de la racine qui
s’achemine en la luzerne.
Oh ! cela coule sur des cailloux, arron-
dis par l’obséquieuse politesse, suggérant
les chauves jabotés sans leur perruque
printanière.
L’azur inclus est, n’est-ce point ? la per-
ceptible remembrance des prunelles nym-
phales qui s’y séduisirent.
Admirons sans s’y mirer, et de loin
sourions, de peur d’effaroucher…
Combien joli de sourire à du rire qui
glisse ainsi que des larmes divines de mar-
tyres fines !
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