Mais ... les magistratures, les commandements militaires, bref toute l'activité politique ne me semblent nullement désirables à notre époque, où les honneurs ne sont pas donnés au mérite, et où les hommes qui les ont acquis par la fraude n'en sont ni plus en sûreté ni plus en honneur. Quant à l'emploi de la violence pour gouverner parents et patrie - dût-on y réussir et corriger des abus - il n'est pas non plus sans danger, surtout si l'on considère que toutes les révolutions entraînent à leur suite le meurtre, l'exil et autres violences.
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