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Citation de Ninie067


Après une hésitation, le temps de constater que je plaisante, Hugo éclate de rire et lance :

— Arrête un peu ! T’es juste café au lait !

— Café au lait ! répété-je en levant les yeux au ciel. Tiens, j’avais presqu’oublié que c’était mon surnom, dans le coin !

— Un chouette surnom. Souviens-toi du mien !

— Hugo, le vacherin ! fis-je en pouffant. C’était tellement n’importe quoi !

— Forcément !

Nous rions ensemble comme des idiots, les mêmes qu’autrefois, comme si le temps n’avait rien changé entre nous. Je soupire, heureux. Pas seulement d’avoir retrouvé mon ami, mais surtout d’être encore capable de lui parler aussi ouvertement. Dire que je n’ai jamais raconté cette histoire à personne. Voilà que devant Hugo, j’arrive à tout balancer. Comme ça, sans aucune hésitation.

— Personne ne doit plus se moquer de toi, maintenant, ajouté-je en reportant mon regard sur la largeur de ses épaules.

— Disons que ça fait un bail qu’on ne m’a pas appelé comme ça, ouais.

Il ne cesse plus de rire, même quand il me tourne le dos pour retourner chercher de quoi préparer une salade bien garnie. Aussitôt, je récupère un couteau et je l’aide. C’est simple, convivial, chaleureux. C’était déjà ainsi, à l’époque, même quand tout le monde était là. Tout le monde donnait un coup de main dans la cuisine.
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