(...) Il n’aurait jamais dû la suivre. C’était la faute de l’orage. De ces gouttes chaudes qui s’étaient mises à tomber sur ses lèvres pour attiser sa soif sans jamais la satisfaire ; qui avaient transformé sa robe en une seconde peau, révélant des secrets qu’il n’aurait jamais dû contempler. C’était l’orage qui avait tout précipité.
[Extrait de « L’ORAGE » - Patrick Ferrer]