Que les Satiriques ridiculisent donc tant qu'ils veulent les choses humaines, que les Théologiens les détestent, et que les Mélancoliques louent tant qu'ils le peuvent une vie inculte et primitive, qu'ils méprisent les hommes et qu'ils admirent les bêtes : les hommes n'en expérimentent pas moins qu'ils peuvent se procurer par une aide mutuelle ce dont ils ont besoin et qu'ils ne peuvent éviter les dangers qui les menacent de partout que par l'union de leurs forces.