Ainsi Spinoza ne sépare-t-il jamais l’esprit du corps. En tant qu’idée du corps, l’esprit (ou âme) meurt avec lui. Ainsi s’achève l’unité temporelle de l’homme par la disparition du corps et de son idée : l’homme n’est pas un ange abêti, de la boue qu’animerait une âme, mais un corps humain, c’est-à-dire conscient de soi et du monde.
-Introduction-