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Citation de enkidu_


Le prophète (s) avait fait une recommandation synthétique à Mu’âdh concernant les vertus. Il lui avait dit : « Ô Mu’âdh, je te recommande de craindre Dieu, d’être véridique dans tes propos, de t’acquitter de tes promesses, d’être digne de confiance, de renoncer à toute trahison, d’entretenir un bon voisinage, d’être compatissant avec les orphelins, de parler avec douceur, de saluer les gens de bon cœur, d’agir bien, de ne pas nourrir trop d’espoir, de préserver ta foi, de t‘instruire du Coran, d’aspirer à l’au-delà, de craindre les comptes du jour du jugement, de faire preuve de bienveillance avec ton prochain. Et garde-toi d’insulter un homme longanime, de traiter de menteur un homme véridique, de nourrir les envies d’un malfaiteur, de désobéir à un imam juste ou de répandre la corruption en une contrée. Je te recommande de craindre Dieu en toutes circonstances ; de faire suivre toute faute par une repentance : pour celles commises en secret, fais-le en toi-même ; et pour celles commises publiquement, fais-le publiquement. C’est ainsi que Dieu éduque Ses serviteurs, qu’Il les enjoint à se parer des nobles vertus et des convenances. »

Le cheikh Diyâ’ ad-Dîn nous a informés selon une chaîne de transmetteurs remontant à Abû ad-Dardâ’, que le prophète (s) a dit : « Rien n’est plus pesant dans la balance que le bon caractère. L’homme doté d’un bon caractère se hisse par cette seule disposition au rang de l’ascète voué au jeûne et à la prière. » Parmi les vertus du prophète (s) comptait la munificence. Nul n’était plus généreux que lui. Il ne gardait sous son toit ni dinar ni dirham. Et s’il arrivait qu’un surplus lui reste et qu’il ne trouve personne à qui en faire aumône la nuit tombée, il ne rentrait pas chez lui avant de s’en être départi. Il ne se pourvoyait de rien en ce monde. La plupart du temps, sa nourriture se limitait à un modeste repas de dattes et d’orge ; il faisait don de tout le reste pour l’amour de Dieu. Il ne refusait rien de ce qu’on lui demandait. Il ne rechignait pas à repriser des sandales, à rapiécer des tissus, à assister sa famille dans des travaux ménagers ou à couper de la viande. Il était aussi le plus pudique et le plus humble des hommes. Puisse les prières du Miséricordieux se répandre sur lui, sur sa famille et l’ensemble de ses compagnons. (pp. 89-90)
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