Tamaki

Je peux t’apprendre sans attendre. Parce que, il n’y a pas que tes yeux que j’apprécie tu sais. Pour l’instant je ne connais que ton corps, mais bientôt je te connaitrais en entier, tes rêves, tes ambitions, ton métier, tes envies pour le futur…tout, je saurais tout, et tout ce que je saurais me plairas, j’en suis convaincu. A ce moment-là, je trouverais les bons mots, ceux qui te feront plaisir, attends-toi à une avalanche de compliments.

Pour la première fois de sa vie, son passé lui parut peu glorieux. Il ne pouvait pas le changer. Le passé étant ce qu’il est, il fallait désormais vivre avec.

Pas une seule fois un homme n’a eu cet effet sur moi. Alex tu me transformes. C’est comme si tu étais la clé et moi le coffre. Quand tu n’es pas là, je suis l’éternel renfermé, bosseur invétéré, éternel célibataire sans aventure depuis des lustres, et, il te suffit d’apparaître pour que mes pensées s’envolent, que mon corps réclame sa pitance et que ma bouche déblatère sans s’arrêter. Je suis littéralement désinhibé.

M’envoyer en l’air avec un type qui avait peut-être déjà fricoter deux ou trois fois avant moi, dans la même soirée, non merci. Aucune envie de me faire prendre par un type qui ne se rappellera pas de mon prénom, à condition qu’il le connaisse avant même de commencer. Ce n’est nullement une aventure, et pas un véritable amant. Je suis peut-être jeune, mais j’ai des principes.

Ses yeux à eux seuls étaient capable de vous envoyer sur une autre planète, telle la gorgone, en un regard vous deveniez une statue.

Il s’agit juste de mes goûts, je n’ai pas de véritables connaissances en œnologie, pas assez pour demander telle ou telle bouteille. Du coup, je fais confiance au sommelier. Quant au whisky, j’aime sa chaleur, tout comme toi, je le prends sec, et le plus vieux possible, mais j’ai tendance à savourer ses bienfaits en digestif ou en seconde partie de soirée.

Ton regard est éloquent. Tes yeux en disent plus long que tous les discours que tu pourrais prononcer. Tu es un homme naturellement honnête, comme je te l’ai dit, mais ton corps l’est tout autant. Même sans parole, il parle pour toi. Tes yeux m’envoient dans les glaciers les plus profonds.

Retombant complétement en adolescence, ou du moins, se comportant comme tel, Jo bavait silencieusement devant cette statue grecque posant face à lui. Telle une friandise, Jo implorait un dieu invisible de pouvoir s’adonner à des plaisirs lubriques et inavouables.