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Citation de enkidu_


On considère comme impossible une chose qui n'est pas possible. Toute chose a sa vérité ; toute chose a sa possibilité. Il n'est rien qui n'ait sa vérité ; il n'est rien qui n'ai sa possibilité.

C'est ainsi qu'une tige mince et un gros pilier, une femme affreuse et la belle Si-che, le grand et l'extraordinaire, la ruse et le monstre se résorbent tous dans l'unité du Tao. Cette unité se divise en formant les êtes ; en formant des êtres, elle se détruit. Ainsi, tout être n'a ni achèvement ni destruction, car il se résorbe finalement dans l'unité originelle.

Seul l'illuminé sait que la compréhension mère à l'unité, aussi rejette-t-il ses préjugés pour s'attacher à la juste mesure. La juste mesure permet la pratique, la pratique amène un résultat, le résultat représente le succès. Parvenir au succès est proche du Tao. Il faut affirmer les faits. Accomplir sans savoir pourquoi, voilà le Tao.
(...)
Parmi les Anciens, quelques-uns qui avaient atteint à la connaissance suprême pensaient qu'il n'y a rien à l'origine de l'univers. D'autres, de connaissance moindre, estimaient qu'il y a quelque chose à l'origine de l'univers, mais que ce quelque chose ne comptait aucune détermination. D'autres, enfin, ayant atteint à une connaissance encore moindre, considéraient que ce quelque chose était déterminé, mais qu'il ignorait toute notion du bien et du mal.

L'apparition du bien et du mal altère la notion du Tao. (p. 39)
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