Citations de Time-Life (11)
L'homme moderne, sûr d'avoir contribué à la marche de l'Histoire, considère le passé dérisoire eu égard aux réalisations actuelles.
Le progrès d'une évolution inexorable qui nous vaut d'appartenir à une société non plus ignorante et superstitieuse, mais cultivée et éclairée.
Mais les découvertes des archéologues, historiens et autres savants semblent prouver que, loin d'avoir suivi une évolution régulière, l'humanité a progressé de manière inégale, par bonds prodigieux et régressions inexplicables lorsque disparaissaient, parfois à tout jamais, certaines connaissances.
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"L'homme est un homme, la femme une femme." (première phrase de l'introduction, merci du scoop)
Le succès de son style de vie conduisit Homo erectus à peupler une grande partie de l'Ancien Monde.
Les Phéniciens ont toujours échappé à l'attention générale. Hormis la tradition selon laquelle ils furent les inventeurs de l'alphabet et d'un procédé pour teindre la laine en pourpre royale, leurs réalisations en tant que commerçants, marins et colonisateurs n'ont jamais été largement divulguées.
Si le châtiment était la conséquence du péché, l'inverse pouvait se concevoir tout autant : une conduite irréprochable méritait récompense.
Depuis plus de deux siècles circulent en Afrique centrale des récits sur une bien curieuse bête, grande comme un hippopotame, au cou étiré, à la forte queue et aux pieds de griffon. La bête s'attaquerait aux canoës qui s'en approchent, tuant tous les passagers.
Un matin du mois d'août, aux aurores, le matériel de détection installé sur le Narwhal, le bateau de LNI, décela la présence d'un grand objet immergé. Quelques minutes plus tard, un saumon se mit à sauter dans tous les sens à la surface de l'eau, fuyant de toute évidence quelque prédateur. Immergé à une profondeur d'environ 14 m, l'appareil d'Edgerton enregistra une image insolite. Le cliché, amélioré grâce à l'ordinateur du Jet Propulsion Laboratories du California Institute of Technology, montrait ce qui fut perçu par beaucoup comme une sorte de grande nageoire appartenant à une créature que l'on ne pouvait apercevoir. On calcula que cette nageoire devait mesure environ 2,5, m de long et de 1,2 m de large.
Depuis que les marins ont commencé à rapporter de leurs voyages toutes sortes de récits sur des créatures malveillantes tapies au fond des eaux, les monstres marins n'ont pas cessé de hanter l'homme. Or une créature en particulier semble résumer par son aspect toutes les frayeurs du monde marin: le calmar géant.
la théorie de la gravitation universelle, ainsi baptisée dans les philosophiae naturalis principia mathematica d'Isaac NEWTON publiés en 1687, contribua plus que toutes celles qui l'avaient précédées à la compréhension des forcesen oeuvre dans l'univers
Artiste méditatif et laconique, Edward Hopper s'attarde aux banalités de la vie dont les autres peintres détournent leur attention. Il voit l'Amérique sous l’aspect d'une boutique avant l'heure d’ouverture, d'une vieille maison bizarre dressée dans sa dignité solitaire, d'un poste à essence où s'affaire un vieil employé. Son style raffiné, dépouillé jusqu'aux limites de la froideur et de la sévérité, se concentre sans défaillance sur un thème unique et crée des visions qui s'imposent à l'esprit, comme flamboie tout à coup dans la mémoire le souvenir d'un moment perdu.
Au cours des années 1900-1970, période extraordinairement riche d'innovations et de transformations, on peut dire que l'art des Etats-Unis est parvenu à sa majorité. Les signes avant-coureurs de cette maturité apparaissent dans les toutes premières années du siècle, sous la forme d'un style puissant et réaliste, enraciné dans une tradition naturaliste qui remonte aux pionniers de l'art américain. C'est à partir de là qu'après avoir vécu toute une série d'expériences, la peinture américaine a fini par déboucher, dans les dernières années 1940, sur un style original, l'expressionnisme abstrait, qui, par ses conceptions révolutionnaires, va, pour la première fois, porter les Etats-Unis à l'avant-garde de l'art.