Valentine de Landro

Cette saga, c'est un énorme coup de cœur ! Après avoir découvert le premier volume qui raconte l'histoire de femmes jugées non conformes pour la société, qui sont envoyées sur Bitch planet afin d'être réformées.



Suite aux événements dans le précédent tome, le père de Meiko (qui est ingénieur) arrive afin d'installer un terrain de sport et la révolte gronde, prête à éclater. Cette fois, Kelly Sue Deconnick se concentre moins sur les personnages et fait plutôt avancer l'intrigue (bien que nous en apprenons plus sur Meiko).



Cette fois, la transidentité est abordé et, ainsi, nous apprenons que les femmes trans ont été parmi les premières envoyées sur Bitch planet pour être réformées. Là-bas, elles sont maltraitées et sans cesse mégenrées, puisque traitées comme si elles étaient des hommes. Je trouvais vraiment bien que l'autrice aborde cette thématique, tout comme les oppressions raciales, validistes et, bien sûr, sexistes.



Un peu moins bon que le précédent - parce qu'il n'y a plus la découverte et que j'aurais aimé en savoir plus sur les différentes protagonistes -, ce second volume reste tout de même génial ! L'histoire avance vite, bien qu'elle soit parfois entrecoupée de publicités pour dire aux femmes ce qu'elles doivent faire.



Au vu de ce qui se passe à la fin du livre, j'ai vraiment hâte de découvrir la suite, et il est certain que je vais me précipiter pour l'acheter lorsque le troisième tome paraîtra, tant cette série est prometteuse !
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Un excellent tome avec la mini série sur Oz, un indispensable ! On apprend enfin comment Oz a dompté le loup !

Je retrouve avec bonheur cet univers particulier que j'avais pu découvrir dans le 1er volume il y a quelques mois.



Dans ce second volet, on retrouve les NC (femmes qualifiées de non conformes, ne rentrant pas dans le moule dicté par le patriarcat : lesbiennes, trans, grosses, de couleurs ...) sur bitch planet, une planète carcérale où elles purgent leurs peines.



Chamboulées par la mort de l'une d'entre elles, elles n'auront pas vraiment le temps de se poser des questions tant les évènements vont s'accélérer.



Ici, l'histoire est mise en avant et on s'attache moins à se pencher sur le passé des détenues qui est beaucoup moins présent que dans le 1er.



Entre secrets bien enfouis qui sont révélés, les magouilles, les vengeances, la violence à gogo, la solidarité, tout y est pour un second volume explosif.



Le 3eme volet est dès lors inscrit en tête de ma liste .

Bitch Planet... une colonie pénitentière où sont envoyées les femmes non-conformes. La non-conformité recouvre tout ce qui fait qu'une femme ne correspond pas à l'idée de la femme soumise et décorative en vogue dans cette société patriarcale pas si éloignée de la nôtre.

Bitch Planet est une série coup-de-poing qui emprunte beaucoup à la série Z, mais en lui insufflant une dimension politique. Elle dénonce violemment la misogynie ambiante, sans toujours prendre de gants. Excessif, pamphlétaire, tonitruant... mais j'ai l'impresion que les auteurs se laissent parfois emporter et négligent leur intrigue. Certains éléments sont introduits un peu à la hussarde. Cela donne parfois une impression de facilité. C'est d'autant plus étrange que certaines pages sont très bien écrites puis d'autres semblent tomber parce qu'iul fallait pour que l'intrigue avance. C'est dommage parce que cela déforce le propos.

Toutes les femmes dont le physique et/ou le comportement brûle les pauvres yeux fragiles des hommes sont envoyées sur une autre planète pour un redressement.



Ce comics a une histoire et des héroïnes vraiment super. C'est une ode à l'acceptation de soi qui dénonce la dictature d'un type de beauté et pousse à l'extrême les conséquences d'une soumission aveugle.

J'adore cet univers qui a été bien posé dans le premier tome et se complexifie dans ce tome 2. Et niveau découverte il y a du lourd dans ce tome avec un élargissement des « types » de personnages à redresser, un aperçu du passé qui montre qu’il en faut peut pour que les droits des femmes disparaissent et une vision moins manichéenne des hommes. Juste une petite remarque : il y a un décalage US/ France dans la mise en garde d’images choquantes. Quand j’ai vu un avertissement prévenant de la présence d’une agression sexuelle donc que les images pourraient choquées… je m’attendais à des planches très explicites et ça m’inquiétait alors que c’est une représentation qui est assez soft finalement.

Suite aux événements du premier tome, les dirigeants de la prison se retrouvent dépassés alors même que le père de Meiko, ingénieur, arrive sur la planète afin de mettre en place le terrain de sport. Ça dégénère tellement qu’ils se retrouvent avec une émeute sur les bras !

Dans ce deuxième tome, l’histoire est moins centrée sur les personnages (bien qu’on apprenne à mieux connaître Meiko) et il y a plus d’action. Aussi, on sort de la prison pour également suivre d’autres femmes (qui nous réservent bien des surprises). On apprend des choses concernant le fonctionnement du centre de détention, notamment qu’il y a toute une aile réservée à certaines prisonnières.

Une protagoniste, visiblement puissante et ayant beaucoup d’influence, est également incarcérer sur cette planète : Eleanor Doane (la fameuse President Bitch). Je ne sais pas ce qui se mijote autour d’elle, mais ça promet ! En plus, elle semble être très importante et j’espère qu’on en saura plus sur son histoire par la suite.

Ce qui me plaît, c’est qu’au travers du scénario, DeConnick parle de l’intersectionnalité (le féminisme n’est pas qu’une affaire de femmes blanches hétéros, mais aussi de femmes dites de couleur, handicapées, gouines, riches, pauvres, etc.). On sent bien que certaines femmes emprisonnées ont elles mêmes intégré quelques idées du patriarcat (je pense à la « rencontre » avec l’autre groupe de femmes de la prison) alors qu’elles devraient plutôt faire front commun.



Franchement, je ne sais pas trop quoi en dire sachant que je ne veux pas trop en dire sur l’intrigue. Alors, simplement : lisez Bitch Planet. En plus, si le sous-texte du comics est plutôt grave, chaque chapitre est séparé par un encart publicitaire parodiant ceux des magazines, toujours avec beaucoup d’humour. Et ça bien du bien de rire un peu !
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Tiens tiens, voilà que l'édition française des classiques de Buffy reprend ! Bon, je ne vais pas râler une nouvelle fois face à cette méthode qui consiste à fragmenter ces vieux comics en une multitude de tome alors que les anglo-saxons ont réalisés la même collection en seulement 7 opus. Mais alors que le premier numéro de la saison 10 arrive à grand pas, que la saison 9 n'est pas encore entièrement éditée en format relié, c'est dommage et frustrant d'en être qu'à la saison 4 pour les classiques.



Trois histoires sont collectées ici. Toutes se déroulant durant la saison 4.



"Le Cœur d'une Tueuse" : La mythologie des tueuses s'étoffe un peu plus ici avec l'apparition d'une tueuse du onzième siècle. Plutôt pas mal pour débuter.



"Le Cimetière des Amours Perdues" : Buffy sauve une jeune femme des crocs d'un horrible vampire. Le problème c'est que la tueuse s'attire toujours des ennuis en fourrant son nez dans les affaires infernales.

Je trouve que le mythe vaudou du Baron Samedi aurait pu bénéficier d'un bien meilleur traitement. L'histoire tient sur un fil, c'est bof...



"Oz" : Un titre sobre, concis et pourtant la plus longue histoire du présent volume. On se souvient qu'Oz quitte Willow et Sunnydale durant la saison 4 pour apprivoiser le loup qui vit en lui. Le comics se charge de lever le voile sur cette quête.

Le gros point positif, outre le fait de raconter cette histoire, c'est le travail sur le visuel des loup-garous. Fini la peluche ébouriffée de la série, voilà enfin une vraie bête imposante. Bon, le problème, pour le coup, c'est qu'elle devient tout de suite classique...

L'histoire est intéressante bien que reposant sur des notions éculées de la pensée zen. Un peu de profondeur et un côté spirituel plus marqué n'aurait fait que du bien au récit.

Quant aux ennemis, c'est un peu le carnaval et on se demande s'ils ne sont pas là juste pour aider l'auteur à raconter quelque chose.

Ajoutons à cela qu'Oz est un peu trop bavard par rapport à la série télé mais que les flashbacks permettent d'assurer la continuité entre la série et les comics avec en bonus la scène de la morsure à l'origine de l'état d'Oz.



Un opus qui vaut surtout pour l'histoire d'Oz, malgré des défauts et un manque d'approfondissement. Maintenant que la série des "classics" a repris, on peut espérer la conclure dans une dizaine de volume et avant la publication d'une potentielle saison 11...ou pas. Vive l'exception française !

Ces deux tomes se déroulent durant la saison 4 de la série télévisée. Le Scooby-Gang fait équipe avec le sang de Carthage, qui est dirigé par le démon Vraka pour affronter Ky-Laag. Nous avons également des flashbacks d’Alex et Willow enfants, la première apparition d’Anya et de Riley dans la bande-dessinée, le retour de Joe et Brad qui sont apparus dans des tomes précédents, la Tueuse Adja qui vient d’une autre époque pour aider Buffy à affronter la créature Karfarnaum ou encore Oz qui essai de contrôler le loup qui est en lui avec l’aide de Jinan, ainsi que de Maître Shantou. Deux tomes qui clôturent cette collection de bande-dessinée et avec lesquels j’ai encore une fois passé un bon moment.




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Dans ce tome 2, l'action a été très rapide. On voit l'impact du meurtre de Meiko qui a été un évènement catalyseur. On découvre aussi que Bitch Planet a différente section, dont une qui concerne les personnes transgenre accusées de "falsification de genre."

Il y a beaucoup d'action et de choses qui se passent ainsi que quelques informations sur la planète où se trouve la prison. Je suis vraiment intriguée.

J'espère pouvoir lire la suite rapidement et qu'on se focalisera plus sur les personnages.

La qualité du livre est aussi un point fort de cet éditeur. […] Un recueil efficace, dense et rythmé qui fera la joie des accros de pop-culture, des fans de Lovecraft et des curieux.
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La révolte gronde dans la prison spatiale élégamment surnommée "Bitch Planet". Les "non-conformes" sonnent la charge et cela dégénère rapidement, pour des développements aussi violents que jubilatoires. Le patriarcat n'a qu'à bien de se tenir, à tous les sens de l'expression !
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Un deuxième tome encore plus fort en rebondissement que le premier ! Rares sont les deuxièmes tomes qui ne s'essoufflent pas, c'est le cas ici. Nous en apprenons un peu plus sur le pourquoi et le comment de cette société, c'est passionnant !
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Si vous appréciez les comics, il est presque impossible que vous ayez pu rater l’existence de la série Bitch Planet, qui avait fait grand bruit déjà lors de sa sortie aux États-Unis chez l’éditeur Image Comics. Quand Glénat a annoncé avoir eu les droits de traduction, c’était une très bonne nouvelle. J’avais beaucoup apprécié le premier tome qui parvenait à mettre en place un univers malsain, dérangeant, où la société a tous les droits quant aux corps des femmes et aux décisions qui peuvent être prises pour elles. Mais l’intérêt de Bitch Planet, comme beaucoup d’œuvres de science-fiction, est que cette société futuriste… n’est pas si éloignée de la nôtre. Tous les travers présentés existent déjà dans notre société occidentale contemporaine, ils sont seulement exacerbés dans Bitch Planet, pour montrer la dangerosité de vouloir discriminer les femmes, les personnes transgenres, les corps qui ne correspondent pas à un idéal, etc.



Le premier tome montrait à quel point la vie pouvait être difficile au sein de la prison destinée aux femmes non conformes ou coupables de quelconques crimes. Dans ce nouveau volume, « President Bitch », on voit les personnages s’activer, tenter de trouver des échappatoires et continuer à vouloir se battre malgré les chances maigres de réussir. On suit avec trépidation deux intrigues parallèles qui finissent par se rejoindre, au plus grand déplaisir des autorités et dirigeants de la prison « Bitch Planet ». J’avoue avoir eu envie de lire certaines pages très rapidement pour connaître la suite, mais j’ai malgré tout réussi à me contenir pour pouvoir réellement profiter de l’histoire et des dessins, qui ne déçoivent pas. Je sais que certains ne sont pas conquis par le trait de Valentine De Lantro mais je trouve qu’il colle parfaitement avec l’intrigue développée. Le travail sur les couleurs est aussi impressionnant.



Si j’avais un reproche à faire à cette suite, c’est qu’elle ne s’attarde plus vraiment sur les personnages, comme s’il avait suffit de les présenter pour ne plus avoir à les approfondir et les développer. Mais ce reproche est minime, puisque l’avancée de l’intrigue et de l’action est suffisamment importante pour que tout ne puisse pas rentrer en un seul volume. J’ai par ailleurs énormément apprécié le premier chapitre, qui porte sur Meiko, justement parce qu’il nous permet d’en savoir plus sur ce personnage. À ce propos, j’ai été agréablement surprise par l’avertissement qui précède ce chapitre et qui prévient le lecteur qu’il contient une agression sexuelle et qu’il est possible de commencer la lecture au deuxième chapitre si cela est dérangeant, sans rien perdre de l’intrigue. J’imagine que cet avertissement était déjà présent dans la version originale, et les États-Unis et autres pays anglo-saxons sont en effet plus conscients du besoin d’utiliser ces avertissements pour protéger les lecteurs ; les trigger warnings y sont beaucoup plus répandus. Mais bravo à Glénat pour avoir conservé cet avertissement, et pas décidé de le supprimer.



On retrouve entre les chapitres des publicités du même genre qu’on avait pu lire dans le premier tome, qui essaient principalement de convaincre les femmes de rentrer dans le moule, pour mieux critiquer les conseils et encouragements similaires. Parce que je suis certaine que si vous comparez ces « fausses » publicités à certaines pages de magazine « féminins » actuels, la ressemblance donnerait des frissons dans le dos.



Encore une fois, Bitch Planet ne déçoit pas au niveau de la diversité des personnages, avec des corps de toutes formes, de toutes couleurs, et l’entrée en scène de plusieurs personnages transgenres, qu’il me tarde de connaître mieux dans la suite.
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Un volume très partisan, donc, plein de messages frontalement déclamés, mais en contre partie, ça n'est jamais rébarbatif, loin de là. Tout est concentré sur l'intrigue qui évolue beaucoup, avec des héroïnes absolument parfaites !
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