[Enée – livre II vers 660-691]
C’était pour cela, mère bénie, que tu m’enlèves à travers les traits, les flammes ? Pour me donner à voir l’ennemi dans ma propre maison, Ascagne, mon père, et avec eux Créuse immolés dans le sang l’un de l’autre ! Mes armes, compagnons, apportez-moi mes armes ; le dernier jour appelle les vaincus. Rendez-moi aux Danaens : laissez moi reprendre un nouveau combat. Nous ne mourrons jamais tous aujourd’hui sans vengeance.