En construisant une structure narrative, l'enfant se met dans la peau de l'autre : il se pense autre et il pense l'autre. Ces jeux imaginaires "on disait que" sont l'expression de sa vie intime intérieure, une projection de ses préoccupations affectives,. Il faut laisser l'enfant jouer de cette façon car c'est sa façon de métaboliser les préoccupations de la vie. Pour autant qu'il ne se mette pas en danger, ni ne fasse du mal à l'autre, il lui sera permis , dans les jeux, de tout dire et de tout jouer. Un peu comme dans les rêves...