Dessiner des arbres qui étaient là avant moi et le seront probablement après est comme entretenir un dialogue avec un vieux sage. Je dessine leurs cicatrices, leurs desquamations, leurs branches tortueuses et ils me parlent du monde passé, de leurs souffrance et de leur élan infatigable vers le futur. C'est me relier à quelque chose de plus grand que moi, ça me remet à ma place d'humain de passage. Ça me rend contemplatif. Je dessine des arbres comme d'autres vont à la messe