AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de enkidu_


Le nombre (valeur numérique de la lettre) du Alif est un.

Or l’un est un nombre qui ne fait pas partie des nombres. En effet, le nombre est un nom (indiquant la simple) répétition de l’unité à deux degré et plus ; sa fonction (fâ’idah) est celle de l’intelligibilité quantitative du nombré ; au degré (logique) de l’altérité. Mais l’unité, en soi-même, est dépourvue d’altérité, car il n’y a rien d’autre. De ce point de vue, l’Unité n’entre donc pas dans les limites du nombre. Elle n’y entre que du point de vue (où l’on peut) comprendre (ta’aqqul) (par elle) l’absence totale d’altérité qu’elle comporte en soi-même.

(L’Unité) est donc un nombre pas comme les nombres, comme lorsque les philosophes (‘uqalâ) disent « Allâh est une chose pas comme les choses. »

Le secret de la correspondance du Alif avec le nombre un réside dans le fait qu’il n’est éloigné du point que d’une seule dimension (bu’d), à savoir la longeur (tûl). En effet, le point n’a ni longueur (tûl) ni largeur (‘ard) ni profondeur (‘umq) ni hauteur (samk) ; or le Alif est une longueur (tûl) au point, une seule (dimension) ; c’est-à-dire le trait rectiligne.

Quant au Bâ’, il apparaît au degré numéral de deux (la dualité), car il est fait selon deux dimensions : longueur (tûl) et largeur (‘ard) ; sa tête est largeur, son corps (jasad) est longueur. (pp. 212-213)
Commenter  J’apprécie          30









{* *}