Inutile de bien parler français dans une France qui ne veut pas de nous. [...] Le langage doit donc être abrupt, familier et violent. Une violence aussi bien de la forme que du fond. Ainsi, l'interjection "wesh" s'est substitué à mon "salut", "bâtard" est devenu mon insulte favorite et la contraction "vasy" ponctue toutes mes phrases, qu'il s'agisse de dire au revoir ou d'exprimer mon mécontentement. On se sent exclu donc on s'exclut de la société. C'est le serpent qui se mord la queue. Peut-on nous le reprocher?