La tristesse domine le monde. La scène. Les couleurs sont pourtant chaudes, éclatantes, violemment vivantes. Elles le seront tout le temps. On aura beau crier au scandale, ces couleurs ne changeront pas de ton, ne varieront pas. On sait qu’elles sont belles, qu’elles sont une célébration de la vie. On le sait. On le comprend et on est tristes. Dieu nous entend alors et nous rejoint dans notre tristesse infinie pour cet arbre coupé, enlevé, sans pieds. Dieu a pitié de nous. De lui.