En novembre 1983, toujours devant le Conseil National où l'on lave le linge sale en famille, les Ivoiriens apprendront, toujours par la voix de leur Président, que d'autres milliards ont été détournés, mais cette fois de la Logemad, service chargé de gérer les logements et baux administratifs : " Il y a 4 milliards de francs qui ont disparus, qui, bien sûr, ont transité entre les mains des responsables qui ne savent pas jusqu'ici (...) à qui ces 4 milliards ont été remis. " Si les Ivoiriens recherchent avec acharnement les postes à responsabilité, c'est certainement pour y pratiquer la plus grande irresponsabilité ; la chose est entendue !