J'ai trouvé dans la traduction un semblant de continuité, un trait d'union entre ces deux mondes, un moyen de dépasser l'expérience de l'asile et d'accéder à ce troisième pays qu'est la langue.En 2011, les Syriens sortent dans les rues pour les mêmes raisons qui m'ont poussé à partir il y a huit ans."p.9