Mathilde a remarqué qu'avec le temps vieille personne ne voit plus le délabrement des choses. Elle espère sincèrement qu'il en est de même pour leur corps, ou leur visage. Au moins cette cécité serait pour penser que, sous prétexte qu'ils sont peu ou prou à la même place qu'il y a 20 ans, la peau, les cheveux, les jambes n'ont pas bougé et que dans le flou d'un miroir piqué et d'une salle de bain sans ampoules adéquate, le reflet par est sensiblement identique.