Ah mon cher ! s’écria M. Bouc avec des inflexions qui devenaient charmeuses, je connais votre réputation. Et je connais vos méthodes. Pour vous, c’est vraiment l’affaire idéale. Vérifier les antécédents de tous ces gens, établir leur bonne foi, cela nous prendrait un temps fou et ce serait une source de problèmes sans fin. Mais ne vous ai-je pas entendu dire bien souvent que pour résoudre une énigme, il suffit de s’allonger dans son fauteuil et de réfléchir ? Faites-le. Interrogez les passagers du train, allez voir le corps, étudiez les indices que vous pourrez trouver, et alors… Eh bien, je crois en vous ! Je sais que vous ne vous vantez pas bêtement. Allongez-vous et réfléchissez. Utilisez, comme je vous l’ai si souvent entendu dire, les petites cellules grises de votre intelligence. Et vous trouverez.