C’était toujours ainsi avec lui, depuis si longtemps que c’en était devenu une seconde nature : plus une émotion lui vrillait les chairs, plus il se composait un masque d’indifférence sur lequel tout pouvait glisser sans jamais l’atteindre ; protégé par cette armure invisible, il pouvait traverser tous les tourments de la vie sans jamais se blesser.
Mais, à force de serrer les mâchoires, il finissait par avoir mal.