Le mineur est pris en charge dès le berceau, pour toute sa vie : aux dispensaires et aux écoles, aux épiceries et aux bains publics s'ajoutent les gratifications en nature et en argent octroyées aux familles méritantes, les distributions de charbon. Et pas question d'oublier les loisirs : les compagnies apportent leur soutien aux associations sportives et colombophiles, aux sociétés musicales, aux chorales et même aux société d'horticulture. Les avantages offerts permettent aux mineurs d'atteindre un niveau de vie meilleur que celui de bien des ouvriers de la même époque.
A la veille de la Révolution française, la compagnie d'Anzin livre près de la moitié de la production française de charbon.
Les abatteurs travaillent le plus souvent couchés sur le sol, car les veines atteignent rarement un mètre de hauteur.