Toute la vie sociale des villages tournait autour du sacrifice du cochon. Le sacrificateur. On n’utilisait plus guère l’expression : aujourd’hui, on lui préférait le terme d’abattage. Les dernières braises de l’époque arabe s’étaient consumées avec le temps : la jifa, les abats qu’on méprisait à l’abattoir. Le sacrificateur désignait aussi bien l’homme que le couteau avec lequel on égorgeait l’animal. Le sang que l’on recueillait par seaux entiers, puisque le sang est aussi un aliment.