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Citation de caro64


Depuis ces premiers frimas, frêles souvenirs, le soleil a passé sa langue chaude dans ton cou, pris quelques secrets au passage, un parfum d’enfance, emporté ton coeur vers l’automne. Tu as vieilli et ton visage est un miroir pour moi. Fleur fragile, précieuse, tu es devenue au fil du temps ce souvenir fatigué qui savait jadis calmer une angoisse, une faim inassouvie. la nuit venue nous appelions pour trois gouttes de lait, affamés ou perclus de peur, chacun à sa manière. Peur de l’abandon, de la place prise par un autre plus jeune que nous. Le soleil s’est posé tant de fois sur ton épaule, ainsi la vie va, la nôtre après la tienne.
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