Les jours qui suivirent virent s’amplifier les mouvements de grève, qui s’étendaient maintenant à tous les secteurs. L’insécurité régnait dans les rues de Bamako. Dès les premiers jours de mars, Kouty, obsédée par l’élimination de sa troisième proie, compris tous les avantages que le désordre civil pouvait avoir dans l’accomplissement de sa vengeance. Mars 1991. Mois terrible. Mois horrible durant lequel la haine déferla sur la capitale, embrasant aussi le pays