Le 15 août, après ces deux bombes atomiques, l'empereur Hirohito déclara la défaite du Japon à la radio. Je ne comprenais pas ce qu'il disait : sa voix n'était pas claire. Je croyais qu'il nous ordonnait de faire gyokusai. On se mît à pleurer devant la radio en répétant : " La guerre est finie ! ". Pourtant, ce que je ressentais à ces mots, ce n'était pas le soulagement ni la joie, mais c'était le regret de ne pouvoir nous battre jusqu'à la mort.