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4.17/5 (sur 14488 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Gifu, Japon , 1954
Biographie :

Aki Shimazaki est une romancière québécoise.

Elle est née au Japon dans une famille dont le père est agriculteur. Durant sa jeunesse, elle développe une passion pour la littérature. Cependant, elle travaille pendant cinq ans comme enseignante d'une école maternelle et a également donné des leçons de grammaire anglaise dans une école du soir.

En 1981, elle émigre au Canada, où elle passe ses cinq premières années à Vancouver, travaillant pour une société d'informatique. Après cela, elle part vivre pendant cinq ans à Toronto. À partir de 1991, elle s'installe à Montréal où, en plus de son activité littéraire, elle enseigne le japonais.

En 1995, à l'âge de 40 ans, elle commence à apprendre le français tant par elle-même que dans une école de langue. Puis, elle commence à écrire en français de courts romans. Tous les titres de ces livres portent un mot japonais.

Pour son premier roman "Tsubaki" (1999), elle a obtenu le Prix de la Société des écrivains canadiens et a été finaliste du Prix Littéraire de la Ville de Montréal 1999 et du Grand Prix des lectrices Elle Québec 2000. Pour "Hamaguri" (2000), elle s'est méritée le prix Ringuet 2001 et a été finaliste pour le Prix des Cinq Continents de la Francophonie 2001.

Ses premiers romans sont publiés dans la collection "Un endroit où aller" chez Leméac/Actes Sud. Il s'agit d'une série de cinq titres, un premier cycle intitulé "Le poids des secrets" (1999-2004), qui racontent la même tragédie, mais chaque fois sous angle différent puisque le narrateur change d'un roman à l'autre.

Elle a remporté le Prix littéraire Canada-Japon du Conseil des Arts du Canada 2004 pour "Wasurenagusa" (2003) et le Prix du Gouverneur général du Canada 2005 pour "Hotaru" (2004).
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Source : www.ratsdebiblio.net
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Citations et extraits (1047) Voir plus Ajouter une citation
- Grand-mère, pourquoi les Américains ont-ils envoyé deux bombes atomiques sur le Japon ?
- Parce qu'ils n'en avaient que deux à ce moment-là, dit-elle franchement.
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Je lève les yeux.
Couvert de nuages épais, le ciel s'étend à l'infini. Il fait anormalement chaud et humide pour une fin d'été. C'est encore le matin. Pourtant, je sens ma chemise déjà trempée de sueur.
Au-dessus de moi, un couple d'hirondelles passe rapidement. Elles vont et viennent entre le toit d'une maison et un fil électrique. Elles partiront bientôt vers un pays chaud. J'aimerais bien voyager librement comme elles.
Ma mère m'a dit une fois : " Si on pouvait renaître, j'aimerais renaître en oiseau. "
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Il se taisait. Je tremblais de froid.
- Tu ne portes qu'un chandail ! cria-t-il.
Il portait un gros manteau de son père. Il l'ouvrit pour que je puisse m'y réchauffer. Bien que son geste m'ait étonnée, je m'appuyai contre sa poitrine. La chaleur courait dans mon corps. Couverte du manteau, je restais immobile. J'entendais le vent souffler doucement dans les feuilles de bambous. La tranquillité et la paix étaient entre nous et autour de nous. Le temps s'arrêtait.
Je voyais les boutons de camélias, bien tenus par les calices. C'étaient les camélias qui fleurissent en hiver. Dans la campagne près de Tokyo, quand il neigeait, je trouvais les fleurs dans le bois de bambous. Le blanc de la neige, le vert des feuilles de bambous et le rouge des camélias.
C'était une beauté sereine et solitaire.
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Je continuais à coudre pour gagner de l'argent. En fin de semaine, quelqu'un de l'usine venait chez moi chercher les vêtements que j'avais terminés. Un jour, j'ai reçu la visite de Madame Shimamura, que je n'avais pas vu depuis longtemps. Elle n'habitait plus dans le même village que moi. A ma surprise, elle travaillait aussi pour cette usine. Je l'ai invitée à prendre le thé. Elle m'a appris la triste nouvelle à propos de son fils : il avait été capturé à Saïpan par les américains et il était mort là-bas. On ne connaissait pas la vraie cause de sa mort, a-t-elle dit, mais des gens blâmaient sa famille en disant qu'il aurait dû se suicider avant d'être capturé, que sa mort était une honte.
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[...] si la vie de célibataire dure trop longtemps, il devient difficile de se marier : plus on est âgé, plus augmentent les exigences envers le partenaire. Si on réfléchit trop, le mariage ne se réalisera jamais.
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Les femmes sont compliquées, leurs gestes envers les hommes qu'elles aiment sont souvent différents de leurs pensées.
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La différence est simple. La religion, c’est de croire, et la philosophie, c’est de douter.
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Ce soir encore, ton oreiller est baigné de larmes.
A qui rêves-tu ? Viens, viens vers moi.
Je m'appelle Azami. Je suis la fleur qui berce la nuit.
Pleure, pleure dans mes bras. L'aube est loin encore ...

(berceuse...)
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Le 15 août, après ces deux bombes atomiques, l'empereur Hirohito déclara la défaite du Japon à la radio. Je ne comprenais pas ce qu'il disait : sa voix n'était pas claire. Je croyais qu'il nous ordonnait de faire gyokusai. On se mît à pleurer devant la radio en répétant : " La guerre est finie ! ". Pourtant, ce que je ressentais à ces mots, ce n'était pas le soulagement ni la joie, mais c'était le regret de ne pouvoir nous battre jusqu'à la mort.
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Je me demande toujours qui j'étais dans mes vies antérieures et qui je serai dans mes vies futures.
À chaque vie, je ne suis pas la même personne, mais l'âme demeure la même en changeant de corps éternellement.
C'est comme un collier de perles sans fin.......
............... Lorsqu'une perle en croise une autre, - c'est le moment où on rencontre quelqu'un, comme nous -, ce sont les deux âmes qui se croisent.
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