Elle s’était moquée de moi. Elle avait raison. Je n’aurais pas dû emprunter ces mots d’étrangers. J’aurais dû lui dire avec mes pauvres mots de montagnard : « Depuis le jour où je t’ai vue siffler tes chèvres dans la cour de ta ferme pour les emmener brouter sur nos chemins de poussière, je savais que nos destins ne feraient qu’un. »