Quand on nomme une chose, elle prend vie…vous saviez ça ? Il y a de la puissance là-dedans, comme un shoot brutal de pouvoir blanc comme l’os, une drogue frémissante.
Attendez, est-ce que c’est ça que les humains ressentent ? La conscience d’être à part, spécial, individu distinct ? C’est fabuleux. Mais j’ai dû me rappeler que je n’étais ni humaine ni de chair. J’étais juste un moi, un petit animal, si vous voulez, enfermé à l’intérieur d’Ada. Mais c’était quand même agréable de pouvoir déplacer son corps et ressentir des choses. Quand je passais à l’avant, je bougeais comme ces masques de son enfance, des couches de chair superposées sur mon visage d’esprit.
Tout ce que je dis, c’est que c’était bon d’évoluer dans le monde.