La grande vedette du savoir des plantes dans l’Antiquité est Dioscoride (vers 40-vers 90), un contemporain de Pline l’Ancien, qui produit un livre de botanique médicale dont l’influence dure pendant plus de 1 500 ans. Il écrit De materia medica vers l’an 77. Il s’agit d’un guide simplifié de médecine surtout par les plantes.
Dès 1603, selon Jacques Mathieu, Vespasien est recommandé vivement par Marie de Médicis à sa famille de Florence pour une visite des jardins italiens. En 1635, à 56 ans, il est nommé premier sous-démonstrateur au nouveau Jardin du roi qui est sous l’intendance de Guy de La Brosse, le responsable initial de cette institution. Il occupe cette fonction jusqu’à son décès à l’âge de 83 ans. Il porte aussi le titre d’« arboriste » ou « simpliciste » du roi. Le mot simpliste (simpliciste) réfère aux personnes connaissant les simples, c’est-à-dire les plantes médicinales. Le précurseur du nouveau Jardin du roi ou Jardin des Plantes est en fait le jardin des Robin.
Vers l’an 300 avant l’ère chrétienne, Théophraste (vers 371-287 avant l’ère chrétienne), un savant grec, recense environ 500 espèces végétales qu’il regroupe en arbres, arbustes, arbustes plus petits et plus ramifiés et herbes. Environ 400 de ces espèces sont cultivées. Théophraste, surnommé le « divin parleur », est un disciple d’Aristote (384-322 avant l’ère chrétienne), le réputé philosophe grec qui s’est intéressé à la nature et à l’âme des organismes vivants incluant les plantes. Pour Théophraste, dont le vrai nom aurait été Tyrtamos, la plante est comme un animal avec les pieds en l’air et la bouche en terre.