Pour que vive une ville, il lui faut un totem. La pierre noire, le Colisée, la tour Eiffel. Afin que les gens sortent et tournent autour. Pour qu'ils mettent leurs plumes, et dansent. Harar est une ville tabou, une ville qui convient à un voyageur déplumé comme Rimbaud, à celui qui ne cherche pas le centre,mais se déporte sans cesse à la périphérie, une ville poussière qui pousse au désert.