Si tu avais un empêchement, c'est lui qui venait me chercher à l'école ou m'emmenait à l'entraînement de foot. Avec un goûter bien meilleur que les tiens. Il ne lésinait pas sur les pains au chocolat que je préférais, je peux bien te l'avouer, à ta pomme bio et ton yaourt allégé aux fruits. Quand je me suis cassé la jambe au ski, il ne quittait pas ma chambre, si bien que le chirurgien qui m'a opéré l'a pris pour mon père. Et je n'ai pas démenti. J'en étais même très fier ! Oui, pour moi, c'était bien d'avoir un deuxième papa.